Auteurs : Collectif
Editeur : Futuropolis
Pour notre plus grand plaisir, la collection Paroles de… (taule, taulards, parloirs, sourds, tox) suscite un intérêt croissant, pour une qualité croissante. Cette série recueils de témoignages, lancée à l’initiative de l’association BOUM, fut publiée d’abord chez Delcourt avant d’être reprise par Futuropolis. Ici, il n’est plus question de simple divertissement. Même le terme « art » est insuffisant. On peut parler, sans peur de la grandiloquence, de générosité, de civisme et d’utilité publique (si, si !), de par le fait que ces albums constituent à la fois une ouverture sur certains sujets tabous ou méconnus, des exutoires à la souffrance par la parole, et un apprentissage de l’empathie.
Mais l’aspect artistique n’est pas en reste, d’autant plus que la mise en scénario des différents témoignages de Paroles d’illettrisme a été confiée à Luc Brunschwig, auteur rare dont la réputation doit nettement plus à la qualité qu’à la quantité. C’est sans doute l’aura de Brunschwig qui a permis de rassembler dans cet album un nombre impressionnant de dessinateurs qui, sans doute méconnus du grand public, ont déjà fait le bonheur absolu des bédéphiles : Laurent Astier, Bandini, Brüno, Benjamin Flao, Phicil, Ralph Meyer, Eddy Vaccaro. Et Simon Hureau (je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais de son Tout doit disparaître, c'est l'occasion d’enfoncer le clou), auquel revient l’honneur de commencer et terminer l’album.
Ces huit témoignages, magistralement mis en scène et en images, nous amènent à regarder en face la fragile beauté des personnes, chacune portant son lot de douleurs, de trahisons, d'incompréhensions, de violences et d'espoirs.
Editeur : Futuropolis
Pour notre plus grand plaisir, la collection Paroles de… (taule, taulards, parloirs, sourds, tox) suscite un intérêt croissant, pour une qualité croissante. Cette série recueils de témoignages, lancée à l’initiative de l’association BOUM, fut publiée d’abord chez Delcourt avant d’être reprise par Futuropolis. Ici, il n’est plus question de simple divertissement. Même le terme « art » est insuffisant. On peut parler, sans peur de la grandiloquence, de générosité, de civisme et d’utilité publique (si, si !), de par le fait que ces albums constituent à la fois une ouverture sur certains sujets tabous ou méconnus, des exutoires à la souffrance par la parole, et un apprentissage de l’empathie.
Mais l’aspect artistique n’est pas en reste, d’autant plus que la mise en scénario des différents témoignages de Paroles d’illettrisme a été confiée à Luc Brunschwig, auteur rare dont la réputation doit nettement plus à la qualité qu’à la quantité. C’est sans doute l’aura de Brunschwig qui a permis de rassembler dans cet album un nombre impressionnant de dessinateurs qui, sans doute méconnus du grand public, ont déjà fait le bonheur absolu des bédéphiles : Laurent Astier, Bandini, Brüno, Benjamin Flao, Phicil, Ralph Meyer, Eddy Vaccaro. Et Simon Hureau (je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais de son Tout doit disparaître, c'est l'occasion d’enfoncer le clou), auquel revient l’honneur de commencer et terminer l’album.
Ces huit témoignages, magistralement mis en scène et en images, nous amènent à regarder en face la fragile beauté des personnes, chacune portant son lot de douleurs, de trahisons, d'incompréhensions, de violences et d'espoirs.
Chronique par Geoffroy d'Ursel