Auteurs : Zidrou et Co
Editions : Dupuis
Une grande qualité de La vieille Dame qui n’avait jamais joué au tennis & autres nouvelles qui font du bien, c’est que le titre ne trompe pas sur la marchandise : en effet, cet album fait un bien fou ! Et c’est suffisamment rare pour qu’on le souligne : faire jaillir l’émotion de courtes nouvelles est un tour de force, et ici, auteur et dessinateurs font mouche à chaque fois ou presque, tout en évitant de tomber dans la sensiblerie ou la facilité. C’est peut-être ça le propre de l’art, y compris le neuvième : faire croire que l’excellence est naturelle.
Je pourrais épingler l’une ou l’autre histoire, mais je ne suis pas là pour décerner mon prix personnel : ça dépendra du goût du lecteur. Espiègle ou intimiste, avec des relents politiques ou pas, le scénariste, qu’on n’a pas l’habitude de voir dans ce registre doux-amer, a le chic pour trouver la pirouette qui donne in extremis le sourire. La vieille dame seule, l’Alzheimer, le Liban, les enfants cachés, la dèche ou les blessures physiques ont toujours un contrepoint qui réchauffe le cœur alors qu’il n’y a, au départ, pas toujours matière à se réjouir. Et l’effet en est sans doute d’autant plus fort !
De plus, Zidrou sait s’entourer : plusieurs dessinateurs – essentiellement espagnols puisqu’il s’est expatrié en Andalousie – illustrent les différentes vignettes par un dessin dénué d’agressivité. Et ça aussi ça fait du bien !
JEUNESSE (livre illustré) : Monsieur Balouka
Editions : Dupuis
Une grande qualité de La vieille Dame qui n’avait jamais joué au tennis & autres nouvelles qui font du bien, c’est que le titre ne trompe pas sur la marchandise : en effet, cet album fait un bien fou ! Et c’est suffisamment rare pour qu’on le souligne : faire jaillir l’émotion de courtes nouvelles est un tour de force, et ici, auteur et dessinateurs font mouche à chaque fois ou presque, tout en évitant de tomber dans la sensiblerie ou la facilité. C’est peut-être ça le propre de l’art, y compris le neuvième : faire croire que l’excellence est naturelle.
Je pourrais épingler l’une ou l’autre histoire, mais je ne suis pas là pour décerner mon prix personnel : ça dépendra du goût du lecteur. Espiègle ou intimiste, avec des relents politiques ou pas, le scénariste, qu’on n’a pas l’habitude de voir dans ce registre doux-amer, a le chic pour trouver la pirouette qui donne in extremis le sourire. La vieille dame seule, l’Alzheimer, le Liban, les enfants cachés, la dèche ou les blessures physiques ont toujours un contrepoint qui réchauffe le cœur alors qu’il n’y a, au départ, pas toujours matière à se réjouir. Et l’effet en est sans doute d’autant plus fort !
De plus, Zidrou sait s’entourer : plusieurs dessinateurs – essentiellement espagnols puisqu’il s’est expatrié en Andalousie – illustrent les différentes vignettes par un dessin dénué d’agressivité. Et ça aussi ça fait du bien !
Chronique par Yves
Toutes nos chroniques à propos de
livres scénarisés par Zidrou :
BD : La Bête
BD : Clifton T22
BD : L'indivision
BD : La peau de l'ours
BD : Lydie
BD JEUNESSE : Une aventure de Chlorophylle T01
BD JEUNESSE : Schumi
BD JEUNESSE : Boule à zéro T01
BD JEUNESSE : Boule à zéro T09