A l'occasion de la parution, aux éditions Bamboo, du 9e Boule à zéro, je me suis également replongé dans les quelques tomes précédents et j'ai eu envie de vous reparler de cette série dont l'héroïne est une enfant leucémique. D'abord parce qu'il y a là une rare et réjouissante tendresse, un peu comme celle qu'on trouvait dans les Jojo du défunt André Geerts... avec la difficulté de transposer cette qualité dans le cadre froid de l'univers hospitalier et de renouveler les péripéties de tome en tome dans les limites de ce lieu rébarbatif. Il y a de quoi tirer son chapeau à Zidrou (scénariste aussi de Ducobu et bien d'autres*) et Serge Ernst (Clin d'Oeil, Les Zappeurs, ...).
Mes tomes préférés vont du 1 au 6, mais les suivants parviennent à maintenir un niveau plus qu'honorable. Cette 9e aventure a en revanche quelque chose d'une transition. Tout d'abord dans le dessin, que Ernst délègue en partie à un certain Diaz. L'oeil avisé le ressentira un chouïa. Faut-il redouter que le charme cesse d'opérer à l'avenir ? Rassurons-nous : jusqu'ici, pas de grands changements et les trognes restent "ernstiennes", surtout celle de "Puzzle", qui doit être une descendante directe de William Lapoire (encore une autre série de ce grand dessinateur humoristique, qui fît le bonheur des lecteurs du journal Tintin autrefois... et gagnerait à être rééditée d'ailleurs).
Zita s'apprête à tester une nouvelle technique révolutionnaire pour lutter contre sa maladie. Elle est désormais entourée de ses parents. Est-ce qu'elle remportera le combat du siècle contre ce qu'elle visualise dans ses cauchemars sous l'aspect d'un terrifiant boxeur, dénommé Joe Kansser ? De grande taille, tatoué de têtes de mort, les cheveux longs, de gros poings gantés, voilà un adversaire que tout oppose à la petite fille, jusque dans l'apparence.
"Pitché" comme ça, on serait en droit de se demander si la tournure de la série ne devient pas lugubre. Eh bien non, encore une fois c'est surtout émouvant et ça vous colle le sourire ! De quoi stimuler la joie de vivre des 6 ans à 106 ans.
Mes tomes préférés vont du 1 au 6, mais les suivants parviennent à maintenir un niveau plus qu'honorable. Cette 9e aventure a en revanche quelque chose d'une transition. Tout d'abord dans le dessin, que Ernst délègue en partie à un certain Diaz. L'oeil avisé le ressentira un chouïa. Faut-il redouter que le charme cesse d'opérer à l'avenir ? Rassurons-nous : jusqu'ici, pas de grands changements et les trognes restent "ernstiennes", surtout celle de "Puzzle", qui doit être une descendante directe de William Lapoire (encore une autre série de ce grand dessinateur humoristique, qui fît le bonheur des lecteurs du journal Tintin autrefois... et gagnerait à être rééditée d'ailleurs).
Zita s'apprête à tester une nouvelle technique révolutionnaire pour lutter contre sa maladie. Elle est désormais entourée de ses parents. Est-ce qu'elle remportera le combat du siècle contre ce qu'elle visualise dans ses cauchemars sous l'aspect d'un terrifiant boxeur, dénommé Joe Kansser ? De grande taille, tatoué de têtes de mort, les cheveux longs, de gros poings gantés, voilà un adversaire que tout oppose à la petite fille, jusque dans l'apparence.
"Pitché" comme ça, on serait en droit de se demander si la tournure de la série ne devient pas lugubre. Eh bien non, encore une fois c'est surtout émouvant et ça vous colle le sourire ! De quoi stimuler la joie de vivre des 6 ans à 106 ans.
Chronique par Joachim
* Toutes nos chroniques à propos de
livres scénarisés par Zidrou :
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BD JEUNESSE : Une aventure de Chlorophylle T01
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BD JEUNESSE : Boule à zéro T01
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