Editeur : Dargaud
La
présente chronique ne dévoilera bien sûr rien de plus sur l’histoire de
Blast. Pour la présentation de la série, reportez-vous plutôt à notre chronique du tome 2*. Cependant, certains souhaitent peut-être
récolter des avis avant d’entamer l’achat de ces 4 épais volumes, de
plus de 200 pages chacun.
Si Dargaud s’est empressé de jouer de son influence marketing avec un autocollant en couverture, stipulant "Le dernier tome du chef d’oeuvre de Manu Larcenet", je dois pour ma part admettre une légère déception en refermant le dernier album. Non pas sur le plan graphique, narratif ou en matière de psychologies de personnages, où l’auteur reste au sommet de sa forme. Mais ce récit noirissime, alliant réalisme, contemplation naturaliste et expressionnisme halluciné, se présentait d’emblée comme un polar original et on aurait espéré qu’il se clôture d’une manière tout aussi imprévisible et exceptionnelle. Surtout au bout de 800 pages. Or sa conclusion est somme toute classique et plombante. Heureusement, une toute petite part de mystère subsiste, laissant au lecteur la possibilité d’imaginer à sa façon un élément-clé de l’enquête.
Si Dargaud s’est empressé de jouer de son influence marketing avec un autocollant en couverture, stipulant "Le dernier tome du chef d’oeuvre de Manu Larcenet", je dois pour ma part admettre une légère déception en refermant le dernier album. Non pas sur le plan graphique, narratif ou en matière de psychologies de personnages, où l’auteur reste au sommet de sa forme. Mais ce récit noirissime, alliant réalisme, contemplation naturaliste et expressionnisme halluciné, se présentait d’emblée comme un polar original et on aurait espéré qu’il se clôture d’une manière tout aussi imprévisible et exceptionnelle. Surtout au bout de 800 pages. Or sa conclusion est somme toute classique et plombante. Heureusement, une toute petite part de mystère subsiste, laissant au lecteur la possibilité d’imaginer à sa façon un élément-clé de l’enquête.
Chronique par Joachim Regout
* Lisez toutes nos chroniques à propos de BD de Larcenet :