Editeur : Bamboo (Grand Angle)
Et voici donc clôturé ce troisième cycle des "aventures" de Lloyd Singer et de son double Makabi, psychologiquement mis à l’épreuve dans les tomes précédents. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le premier tome de ce cycle a pour titre Psychothérapie car c’est bien des tréfonds de l’âme de Singer et de sa famille qu’il s’agit ici.
Appelés par la thérapeute de leur sœur Esther qui est internée pour soigner son anorexie, les trois autres enfants Singer se voient invités à un travail familial afin de l’aider. Les souvenirs resurgissent, l’enfance difficile en l’absence de leurs parents morts dans un accident de voiture, les responsabilités imposées à Lloyd, à Esther, et les fausses croyances qui les lient les uns aux autres. On retourne, finalement, aux origines de la naissance de Makabi…
Parallèlement se déroule l’histoire d’un vieux pervers obsédé par une de ses voisines et qui, loin d’être le moteur d’un fait divers, a en réalité un lien avec la famille Singer. Et revenir, là, loin en arrière, aux événements dramatique de l'année 1985, ayant frappé cette dernière de plein fouet.
Ce cycle accentue la fragilité, les zones d'ombre de Lloyd, de Makabi, cette construction émotionnelle et mentale si complexe, douloureuse, qui a fait de ce personnage un être à la fois déroutant et attachant.
Un scénario de Luc Brunschwig toujours bien mené, subtil, qui, même s’il use de certaines grosses ficelles très cinématographiques, nous happe très facilement sans qu’on ait le sentiment de lire une soupe hollywoodienne. De nouveau, c’est dans la construction psychologique du personnage qu’on retrouve tout l’intérêt de cette série qui nous a fidélisé sans grosse difficulté. A noter : le changement imperceptible de dessinateur, Olivier Neuray passant le flambeau à Olivier Martin.
Beaucoup de plaisir à lire ce troisième cycle qui se termine en beauté. Dans une simple et efficace musique de fin.
Appelés par la thérapeute de leur sœur Esther qui est internée pour soigner son anorexie, les trois autres enfants Singer se voient invités à un travail familial afin de l’aider. Les souvenirs resurgissent, l’enfance difficile en l’absence de leurs parents morts dans un accident de voiture, les responsabilités imposées à Lloyd, à Esther, et les fausses croyances qui les lient les uns aux autres. On retourne, finalement, aux origines de la naissance de Makabi…
Parallèlement se déroule l’histoire d’un vieux pervers obsédé par une de ses voisines et qui, loin d’être le moteur d’un fait divers, a en réalité un lien avec la famille Singer. Et revenir, là, loin en arrière, aux événements dramatique de l'année 1985, ayant frappé cette dernière de plein fouet.
Ce cycle accentue la fragilité, les zones d'ombre de Lloyd, de Makabi, cette construction émotionnelle et mentale si complexe, douloureuse, qui a fait de ce personnage un être à la fois déroutant et attachant.
Un scénario de Luc Brunschwig toujours bien mené, subtil, qui, même s’il use de certaines grosses ficelles très cinématographiques, nous happe très facilement sans qu’on ait le sentiment de lire une soupe hollywoodienne. De nouveau, c’est dans la construction psychologique du personnage qu’on retrouve tout l’intérêt de cette série qui nous a fidélisé sans grosse difficulté. A noter : le changement imperceptible de dessinateur, Olivier Neuray passant le flambeau à Olivier Martin.
Beaucoup de plaisir à lire ce troisième cycle qui se termine en beauté. Dans une simple et efficace musique de fin.