Editeur : Tanibis
Décidément, les éditions Tanibis enchaînent les très beaux livres sur le plan formel*.
Les monstres aux pieds d’argile proposent une très belle couverture à rabats, des pages en bichromie proposant un dessin très simple et agréable… Dessin qui n’est pas sans évoquer l’univers des auteurs de la première heure de l’Association, tels Stanislas, Trondheim, Sfar, Delisle…
Le protagoniste, qui crée le liant entre les différentes histoires composant l’album, a quelque chose du Petit Prince : blondinet à l’éternelle écharpe, il est à l’écoute des personnages curieux qu’il rencontre. Il se voit ainsi confier les récits de bien étranges parcours. Des parcours qui ont un petit air de déjà vu, et pour cause, puisqu’il s’agit de libres interprétations de nouvelles ou de contes de E.T.A. Hoffmann, Franz Kafka et Adelbert von Chamisso.
L’atmosphère est intéressante, mais la bonne idée n’est malheureusement pas poussée assez loin pour être marquante.
Dommage.
Dommage.
Chronique par Jean Alinea
* Lisez aussi nos chroniques à propos de
- Sous le manteau, de Sylvie Fontaine
- Flood, d'Eric Drooker
- Blood Song, d'Eric Drooker
- Le dernier cosmonaute, d'Aurélien Maury