Auteurs : Tanquerelle et Benoît
Editeur : Futuropolis
Avec à son actif l’excellente série Le legs de l’Alchimiste (sur scénario de Hubert, chez Glénat) ou les derniers tomes en date du Professeur Bell de Sfar (chez Delcourt), Hervé Tanquerelle a fait un impressionnant début de carrière.
Il surprend positivement encore en changeant de registre, mettant en scène, le temps de deux volumes, ses entretiens avec son beau-père (Yann Benoît) autour du thème de la vie en communauté. L’artiste tente ainsi de reconstituer au mieux une époque post-soixante-huitarde où le monde pouvait se réinventer sur base d’utopies, à condition d’avoir aussi un sens de l’organisation bien pragmatique.
Toute personne ayant nourri le fantasme de la vie communautaire, solidaire, se doit de lire ce diptyque édifiant. Tous les aspects de cette vie en marge de la société de consommation sont abordés : éducation, sexe, répartition des tâches, festivités, et les inévitables discordes pus clivages. Il y a des longueurs car certains aspects n’intéresseront que les lecteurs les plus avides de tenter l’expérience par eux-mêmes, mais dans l’ensemble, voilà une réussite de plus dans le genre émergent qu’est la BD-reportage*.
Il surprend positivement encore en changeant de registre, mettant en scène, le temps de deux volumes, ses entretiens avec son beau-père (Yann Benoît) autour du thème de la vie en communauté. L’artiste tente ainsi de reconstituer au mieux une époque post-soixante-huitarde où le monde pouvait se réinventer sur base d’utopies, à condition d’avoir aussi un sens de l’organisation bien pragmatique.
Toute personne ayant nourri le fantasme de la vie communautaire, solidaire, se doit de lire ce diptyque édifiant. Tous les aspects de cette vie en marge de la société de consommation sont abordés : éducation, sexe, répartition des tâches, festivités, et les inévitables discordes pus clivages. Il y a des longueurs car certains aspects n’intéresseront que les lecteurs les plus avides de tenter l’expérience par eux-mêmes, mais dans l’ensemble, voilà une réussite de plus dans le genre émergent qu’est la BD-reportage*.
Chronique par Joachim Regout
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