Sur un champ de bataille, La Fayette le repère et veut lui acheter sa dernière prose. N’ayant pas d’argent sur lui, il lui propose de le payer plus tard avec intérêts.
Rentré chez lui, Nathan Prius se brouille avec son patron et fondera par la suite son propre journal grâce au mécénat de La Fayette. C’est le début d’une haine mortifères entre les deux désormais rivaux.
Le regretté scénariste Patrice Ordas, décédé en 2019, avait écrit une saga sur le "quatrième pouvoir", les médias, au travers l’histoire de la famille Prius. Ceci des débuts de son journal jusqu’à son expansion en groupe de presse . Il n’aura pas eu le temps de voir la sortie de ce premier tome.
La narration aurait gagné à s’étendre sur deux volumes : à tant multiplier les ellipses, on peut parfois perdre le fil et trouver certaines transitions brutales.
Le dessin réaliste de Philippe Tarral, très fouillé, sert bien le déroulement et son époque, malgré quelques raideurs. Principalement réalisé à la plume, il est coloré directement à l’aquarelle, aux pastels et aux crayons de couleurs, avec des réussites inégales, notamment dans le choix de teintes parfois un peu flashy ou criardes.
A ces quelques réserves près, nous attendons la suite de la saga Prius.
Chronique par Reynald Riclet
Bande dessinée parue sous le label Grand Angle des éditions Bamboo.
Bande dessinée parue sous le label Grand Angle des éditions Bamboo.
