Editeur : Casterman
Le commissaire Garenni se fourre dans un sacré merdier en se rendant en état d’ivresse sur le lieu d’un braquage de banque. En effet, l’inspecteur Molart, un flic carriériste, rigoureux et sans faille, y est grièvement blessé et le rapport balistique désignera l’arme de Garenni comme responsable de l’incident.
Incrédule face à cette bavure, Canardo tâchera de sauver la mise à son crétin sympathique de pote en ouvrant une enquête. Une enquête parallèle à celle que mène déjà le lieutenant Manta, une séduisante policière au jeu trouble, que notre détective privé désabusé croisera (et "plus si affinités") à plusieurs reprises.
Les albums de Canardo s’enchaînent et se ressemblent à présent trop, avec une qualité inégale. Les intrigues semblent souvent n’être qu’un prétexte à des dialogues pas piqués des vers, et, de plus en plus rarement, à présenter de nouveaux personnages intéressants. Une bavure bien baveuse est un cru très moyen dans la série, mais son dénouement donne à Benoît Sokal et son collaborateur Pascal Regnauld l’opportunité d’apporter un renouveau prochain. Espérons qu’ils la saisissent et que les tomes suivants seront un peu plus surprenants et enthousiasmants !
Chronique collective de la rédaction Asteline
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