
Ce scénario-ci se construit autour des états d’âmes d’une épouse quarantenaire qui, se découvrant trompée, décide de ne pas faire d'esclandre mais, au contraire, de prendre "en mains" et en secret l'exploration de ses zones érogènes, pour ensuite se laisser à son tour guider par la luxure.
Les chapitres de cette bande dessinée se ponctuent de pages manuscrites d’un journal fictif.
Ce n'est jamais désagréable à lire, mais jamais très émoustillant non plus, la trame étant pour le moins minimaliste et sans grande imagination.
Quant aux planches de Grazia La Padula, elles suscitent simultanément l’admiration et la gêne, tant le style aux aquarelles semble imiter celui de David Sala (Le joueur d’échecs, Le poids des héros), excepté dans quelques grandes illustrations numériques.
Chronique par Joachim Regout