En marge de sa collaboration avec Midam sur la série à succès Game Over (lire nos chroniques à propos des tomes 5, 8 et 11), Adam propose Maya, petite fille intelligente et inquiète qui a été recueillie par son oncle Eugène depuis que l'avion de ses parents est porté disparu.
Sorte de Charlie Brown sauce Mafalda, Maya se pose des tas de questions philosophiques, sur l'existence de Dieu, notre alimentation, l'intelligence des animaux et des végétaux, l'usage des outils de communication ou des réseaux sociaux.
Sorte de Charlie Brown sauce Mafalda, Maya se pose des tas de questions philosophiques, sur l'existence de Dieu, notre alimentation, l'intelligence des animaux et des végétaux, l'usage des outils de communication ou des réseaux sociaux.
Eugène est souvent d'un grand secours, mais la jeune curieuse a besoin de faire ses propres expériences et, heureusement pour l'oncle parfois dépassé, elle rencontre Leonardo. A huit ans, celui-ci parle l'hébreu, l'arabe et le mandarin ; joue Bach par cœur, a rédigé des ouvrages sur Kant et Schopenhauer, mais pense avoir raté sa vie car rien dans tout cela n'est "déterminant pour changer la face du Monde" ! Donc ça ferraille sec entre les deux enfants !
Ce qui fait la singularité de cette nouvelle héroïne est l'absence de morale pré-écrite, de décision complètement tranchée, de jolies phrases définitives et creuses ou gnangnan. On pourra rire, pester contres des arguments excessifs, virulents ou au contraire trop tièdes, ou être enthousiasmé suivant son état d'esprit ou son niveau de réflexion. Personne n'est irréprochable, chacun a ses contradictions. Là repose l'intérêt de la BD d'Adam : provoquer le débat, la discussion avec nos jeunes, pousser à argumenter.
La fin du tome, très émouvante, avec "cliffhanger" façon séries télé, nous rend impatient d'en connaître la suite.
Ce qui fait la singularité de cette nouvelle héroïne est l'absence de morale pré-écrite, de décision complètement tranchée, de jolies phrases définitives et creuses ou gnangnan. On pourra rire, pester contres des arguments excessifs, virulents ou au contraire trop tièdes, ou être enthousiasmé suivant son état d'esprit ou son niveau de réflexion. Personne n'est irréprochable, chacun a ses contradictions. Là repose l'intérêt de la BD d'Adam : provoquer le débat, la discussion avec nos jeunes, pousser à argumenter.
La fin du tome, très émouvante, avec "cliffhanger" façon séries télé, nous rend impatient d'en connaître la suite.
Chronique par Reynald Riclet
BD parue aux éditions Glénat.
BD parue aux éditions Glénat.