La première (més)aventure de Barney Stax reprend tous les clichés du récit de détective privé et d’espionnage, secoue le tout et nous offre une histoire frapadingue découpée en strips.
Non que chaque strip soit un gag, c'est d’une histoire complète qu’il s’agit, mais cette scission de la planche maintient un rythme soutenu de bons mots et autres touches d’humour absurde.
C'est une bonne surprise, car même si le nom des auteurs - Guerse et James - avait de quoi mettre en confiance, nous n’attendions pas grand chose de ce type de parodie déjà vue mille fois (sans parler du sous-titre Détective privé… de tout qui était déjà celui du Gilles Hamesh de Jodorowsky et Durandur). A présent, nous en espérons un second tome.
C'est une bonne surprise, car même si le nom des auteurs - Guerse et James - avait de quoi mettre en confiance, nous n’attendions pas grand chose de ce type de parodie déjà vue mille fois (sans parler du sous-titre Détective privé… de tout qui était déjà celui du Gilles Hamesh de Jodorowsky et Durandur). A présent, nous en espérons un second tome.
Parmi les parutions récentes de chez Fluide Glacial, le recueil de gags Réseau-boulot-dodo par Fabrice Erre nous a fait bien rire à quelques reprises. Il tourne en dérision le chambardement dans nos modes de vie qu'a provoqué l'omniprésence des smartphones et des réseaux sociaux. On apprécie toujours autant l'expressivité et le dynamisme de trait du dessinateur-auteur de Une année au lycée, Guide sublime, Walter Apfelduck...; moins le fait qu'on ait droit à beaucoup de remplissages (des dessins isolés sur pages blanches notamment).
Dans La porte de l'univers, Daniel Goossens imagine la déchéance et le dépit d'un vieil humoriste. Cette histoire mêle volontairement des lourdeurs à des indignations bien senties, le social et le surréalisme, la satyre et l'empathie... bref, un grand fourre-tout qui amuse et émeut (un peu), sans non plus qu'on ait l'impression de lire du Goosens du meilleur tonneau. Sans doute parce qu'il nous a habitués à placer la barre très haut.
C'est donc plutôt certains titres non-attendus, ne payant pas de mine, qui sortent du lot. Un autre exemple ? L'inconnue du bar par Jonathan Munoz, auteur que nous avions déjà remarqué avec l'humour dérangeant d'Annick Tamaire. La réussite de cet album-ci est de parvenir à conserver le côté "gore", en l'insérant dans une histoire de quatuor amoureux qui fréquente un petit café. Les scènes cruelles qui ponctuent l'album sont présentées comme des planches de BD qu'une jeune cliente dessine, seule à sa table. Munoz fournit ici un travail d'équilibriste entre des tonalités diamétralement opposées, et dont on ressort... plus attendris qu'hilares. Joli.
C'est donc plutôt certains titres non-attendus, ne payant pas de mine, qui sortent du lot. Un autre exemple ? L'inconnue du bar par Jonathan Munoz, auteur que nous avions déjà remarqué avec l'humour dérangeant d'Annick Tamaire. La réussite de cet album-ci est de parvenir à conserver le côté "gore", en l'insérant dans une histoire de quatuor amoureux qui fréquente un petit café. Les scènes cruelles qui ponctuent l'album sont présentées comme des planches de BD qu'une jeune cliente dessine, seule à sa table. Munoz fournit ici un travail d'équilibriste entre des tonalités diamétralement opposées, et dont on ressort... plus attendris qu'hilares. Joli.
Chronique collective de la rédaction Asteline