Les coéditions entre Futuropolis et les éditions du Louvre confient à des artistes reconnus de la bande dessinée internationale la tâche de signer une histoire ayant pour cadre le célébrissime musée et ses collections. Un exercice où même les plus grands se sont cassés les dents, les réussites de la collection n’étant pas légion (Davodeau, Prudhomme, Liberge et une poignée d'autres seulement ont pu tirer leur épingle du jeu).
Fidèle à l’esprit feuilletonesque du manga (et son sens de lecture inversé), mais dans le respect d’une limitation de tomes, Naoki Urasawa signe avec Mujirushi, le signe des rêves un récit semi-humoristique mineur mais qui parvient à nous tenir en haleine par la rencontre saugrenue que font une ado et son père dépressif avec un mystérieux faussaire, aussi mythomane que ridicule.
L’auteur des séries à succès Monster et 20th Century Boys nous convaincra-t-il en seulement deux tomes ?
(A Suivre...)