Editeur : Dupuis
Martin Trystram est un dessinateur issu du monde de l’animation, ayant participé à Moi, moche et méchant, Le chat du rabbin et Un monstre à Paris. D’emblée, sa belle illustration de couverture incite à la lecture de cet album hors collections.
L’auteur du scénario, lui,
s’appelle Pascal Forneri.
Son récit était à la base conçu pour devenir une série TV sur Canal+,
mais il est devenu une bande dessinée sous l’impulsion des éditions
Dupuis… dont les audaces éditoriales sont suffisamment rares pour
titiller notre intérêt.
L’histoire se passe dans une vallée isolée, où la population vit en marge de la normalité et de la conformité. Nouveau venu dans ce monde de barjos, Edwin, un jeune homme propret et banal, est sollicité pour résoudre une affaire de crimes loufoques en série… Mais comment une intrigue pseudo-policière pourrait-elle être menée à bien par un tel anti-héros, inadapté à l’illogisme local ? Et si ses sentiments pour la belle rouquine Alexia, fille du fondateur des lieux, pouvaient jouer en sa faveur ?
L’histoire se passe dans une vallée isolée, où la population vit en marge de la normalité et de la conformité. Nouveau venu dans ce monde de barjos, Edwin, un jeune homme propret et banal, est sollicité pour résoudre une affaire de crimes loufoques en série… Mais comment une intrigue pseudo-policière pourrait-elle être menée à bien par un tel anti-héros, inadapté à l’illogisme local ? Et si ses sentiments pour la belle rouquine Alexia, fille du fondateur des lieux, pouvaient jouer en sa faveur ?
Difficile de ne pas penser à la
poétique arrivée d’Olivier Rameau à Rêverose (par Dany et Greg) ou, dans
des genres plus caricaturaux, à Qui a tué l’idiot ? et Dans l’cochon
tout est bon, où, - respectivement - Dumontheuil et Mazan maîtrisaient
déjà parfaitement ce mélange d’enquête, de folie et d’humour absurde.
Malgré une certaine fraîcheur dans le ton foldingue, des dessins
crayonnés et plaisants, des couleurs numériques réussies, Méli-Meylaud
dans la vallée ne parvient malheureusement pas à la cheville de ces
grandes réussites de la BD.
La physionomie des personnages semble encore se chercher, le trait ayant d’ailleurs une précision aléatoire. Le rythme narratif semble peu maîtrisé, se permettant quelques scènes facultatives là où, ailleurs, les ellipses se font soudaines… et parfois bancales). Quant à l’humour, il manque encore de caractère et d’originalité pour atteindre ses objectifs. Ca fait beaucoup de bémols pour une série qui démarre. Dommage.
La physionomie des personnages semble encore se chercher, le trait ayant d’ailleurs une précision aléatoire. Le rythme narratif semble peu maîtrisé, se permettant quelques scènes facultatives là où, ailleurs, les ellipses se font soudaines… et parfois bancales). Quant à l’humour, il manque encore de caractère et d’originalité pour atteindre ses objectifs. Ca fait beaucoup de bémols pour une série qui démarre. Dommage.