Editeur : Le Lombard
Heureusement que Dulle Griet (Bois-Maury) et Elsie et la rue (Jeremiah) sont là pour confirmer que notre Hermann n'a rien perdu de son talent, car La vie exagérée de l’homme nylon est probablement son pire album à ce jour !
Le scénario est signé par un certain Hans-Michael Kirstein - inconnu au bataillon - et se veut délirant, parodique et drôle... pour s'avérer complètement bancal. Je me demande à qui cette BD pourra arracher un sourire.
Mais ce qui est le plus incompréhensible, c'est le manque de qualité des planches de Hermann : elles sont extrêmement mal torchées (voir celle ci-dessous) et souvent peu fluides. Oui, je parle bien de Hermann, ce maître de la narration et gigantesque dessinateur ! Je ne vais pas m'étendre non plus sur les couleurs (qu'il a eu la mauvaise idée de confier à quelqu'un d'autre) : c'est hideux !
Pour ceux que ça intéresse malgré tout, voici le pitch de l’éditeur : "La vie ne tient souvent qu’à un fil, voire à une ficelle… de string ! La prude Mme Rutherford n’aura pas su résister au spectacle de ce sous-vêtement résolument trop moderne. Mais, avant de succomber à une smogulation de pompe (sic), elle pose une condition à sa fille Anémone pour que cette dernière puisse toucher son héritage : retrouver son père, cet homme aux cheveux de nylon disparu voilà 24 ans !"
Je ne sais pas quelle mouche a piqué Hermann, mais j’espère qu’il nous reviendra vite en grande forme.