Editeur : Dupuis
Oui, bien sûr qu’on est loin des géniaux Hiver de clown ou Julius & Roméa. Non, Jeremiah est une série qui ne se renouvelle certes plus beaucoup. Mais sa lecture reste un plaisir à (presque) chaque tome, notamment grâce à la galerie de nouveaux portraits psychologiques que Hermann continue à dresser dans son univers apocalyptique.

Elsie, elle, est une jeune femme qui s’affranchit - à ses risques et périls - d’un réseau mafieux qui règne sur la ville de Langton. Se préparant à effectuer des délits de vol pour son propre compte... elle découvre en Milova une associée idéale, et en Kurdy un amant de fortune.
Quant au héros principal, il est - comme c’est de plus en plus souvent le cas - relégué au rôle d’"ange gardien" taciturne, qu’on devine dépressif, n’intervenant qu’en dernier recours. Hermann semble beaucoup plus s’amuser en offrant les rôles principaux à l'incontrôlable Kurdy et à de nouveaux personnages plus imparfaits…
Un Jeremiah bon cru, en espérant en retrouver un excellent un jour.
Chronique par Joachim