Auteurs : Marie Pommepuy & Patrick PionEditeur : Dargaud
Dès les premières pages de Cœur de glace, nous voilà plongés dans une atmosphère moyenâgeuse où un convoi se fait attaquer par une horde de géants. Si la plupart des voyageurs se fait tuer ou dévorer, une jeune fille, Gerda est "sauvée" par une enfant de géant qui décide de la prendre comme amie forcée et jouet vivant.
Sachant que son destin sera d’être dévorée à son tour lorsque les géants adultes l’auront décidé, Gerda raconte son histoire à sa jeune geôlière au physique ingrat et à l’humeur capricieuse et colérique. Encore toute enfant, elle avait vu son meilleur ami Kay se faire emmener par la reine des glaces. C’est pourquoi elle se trouvait sur les routes vers le Nord : elle s’en était allée à sa recherche. Malheureusement pour elle, son chemin avait jusque là été semé d’obstacles plus étranges les uns que les autres…
Dans ce scénario de Marie Pommepuy, membre du tandem Kerascoët, on retrouve quelque chose de l’univers qui avait été proposé au duo de dessinateurs par Fabien Vehlmann dans Jolies ténèbres*.
Même si le dessin de Patrick Pion est beaucoup plus réaliste, il y a encore ici ce mélange de poésie et d’horreur, de conte de fée parsemé d’instants de malaise, il y a cette sensation que le lecteur est happé par une histoire qui le place pourtant en précaire équilibre sur un fil invisible.
Le récit est prenant, le personnage principal touchant, et ce, malgré une étonnante maturité pour une fillette aux grands yeux brillants. Souvent, l’histoire prend des tournures oniriques qui basculent violemment du rêve au cauchemar, laissant le lecteur interpellé, choqué même, par le contraste.
Une fin plus classique, mitigée, qui n’empêche pas à cet album d’être un très très bel ouvrage, riche et original.
Sachant que son destin sera d’être dévorée à son tour lorsque les géants adultes l’auront décidé, Gerda raconte son histoire à sa jeune geôlière au physique ingrat et à l’humeur capricieuse et colérique. Encore toute enfant, elle avait vu son meilleur ami Kay se faire emmener par la reine des glaces. C’est pourquoi elle se trouvait sur les routes vers le Nord : elle s’en était allée à sa recherche. Malheureusement pour elle, son chemin avait jusque là été semé d’obstacles plus étranges les uns que les autres…
Dans ce scénario de Marie Pommepuy, membre du tandem Kerascoët, on retrouve quelque chose de l’univers qui avait été proposé au duo de dessinateurs par Fabien Vehlmann dans Jolies ténèbres*.
Même si le dessin de Patrick Pion est beaucoup plus réaliste, il y a encore ici ce mélange de poésie et d’horreur, de conte de fée parsemé d’instants de malaise, il y a cette sensation que le lecteur est happé par une histoire qui le place pourtant en précaire équilibre sur un fil invisible. Le récit est prenant, le personnage principal touchant, et ce, malgré une étonnante maturité pour une fillette aux grands yeux brillants. Souvent, l’histoire prend des tournures oniriques qui basculent violemment du rêve au cauchemar, laissant le lecteur interpellé, choqué même, par le contraste.
Une fin plus classique, mitigée, qui n’empêche pas à cet album d’être un très très bel ouvrage, riche et original.
Chronique par Virginie
