Entre fiction et carnet de voyage, voilà encore* un livre qui réussit brillamment le pari du dépaysement. Le langage, le quotidien difficile, les dysfonctionnements des ONG, les entourloupes pour abuser de la crédulité d’un "vaza" (étranger blanc), …
vous allez ici découvrir le Madagascar authentique. Est-ce d’ailleurs pour éviter les clichés à tout prix que l’auteur n’a pas fait figurer un seul lémurien dans son histoire ? Pour moi qui y ai déjà eu la chance de me rendre sur l’île rouge de l’Océan Indien, tout ici m’a paru très documenté et réaliste, hormis le fait qu’il me paraît difficile de ne pas croiser un seul de ces animaux atypiques sur un long périple.
Vazahabe ! met en scène un certain Guy Camier, un retraité français ayant décidé de partir à la recherche de sa jeune épouse malgache, cette dernière s'étant fait la malle après que son mari ait financé ses études. Au fil de sa quête, on partage les désillusions du bonhomme, et, à l’instar de son guide, Ciemersky - un routard chevronné et épicurien - , on se moque de la naïveté et de la maladresse du protagoniste… sans pourtant être certains qu'en pareille circonstance on soit capable du courage et de la ténacité dont il fait preuve.
vous allez ici découvrir le Madagascar authentique. Est-ce d’ailleurs pour éviter les clichés à tout prix que l’auteur n’a pas fait figurer un seul lémurien dans son histoire ? Pour moi qui y ai déjà eu la chance de me rendre sur l’île rouge de l’Océan Indien, tout ici m’a paru très documenté et réaliste, hormis le fait qu’il me paraît difficile de ne pas croiser un seul de ces animaux atypiques sur un long périple.
Vazahabe ! met en scène un certain Guy Camier, un retraité français ayant décidé de partir à la recherche de sa jeune épouse malgache, cette dernière s'étant fait la malle après que son mari ait financé ses études. Au fil de sa quête, on partage les désillusions du bonhomme, et, à l’instar de son guide, Ciemersky - un routard chevronné et épicurien - , on se moque de la naïveté et de la maladresse du protagoniste… sans pourtant être certains qu'en pareille circonstance on soit capable du courage et de la ténacité dont il fait preuve.
Sur plus de 100 planches, ce récit de vie fictive est tellement empreint de vérité qu’on ne peut y rester insensible. Un très bon bouquin, qui se clôture par un glossaire et des notes de voyage.
Chronique par Joachim Regout