Auteurs : Nizzoli, La NeveEditeur : Les Humanoïdes Associés
Beaucoup d’amateurs de beaux graphismes auront probablement déjà remarqué Marco Nizzoli, qui a mis son style classieux (quelque part entre Moebius/Rossi/Juillard et du manga) au service d’un jeu de cartes (le Tarot des Secrets), de récits érotiques (la BD Démons et délices dans la collection Selen, par exemple) et des séries telles que Les enfants du crépuscule (avec Semerano), Le Monde d’Alef-Thau (sur scénario de Jodorowsky) ou ce Jour des Magiciens.
De son enfance avant son arrivée sur l'Île des magiciens, Drazen ne se souvient de rien, sinon d'une petite fille qu'il continue de voir dans ses rêves.
Apprenti magicien, il se voit confier une mission par son Maître et tuteur, Ash : il doit retrouver et tuer le magicien déchu Lancaster. Il découvrira progressivement le drame qui a présidé à sa naissance.
Si l’esthétisme moderne du dessin de Nizzoli convient extrêmement bien au genre fantastique et que ce conte pour ados/adultes jongle dans un premier temps parfaitement avec la magie, le drame et la romance, le scénario de La Neve commence à battre de l’aile dès le tome 4. L’apparition d’une secte de samouraïs-motards nippons - vêtus de latex bordeau - brise littéralement le charme de l’atmosphère installée jusque là et Nizzoli tend alors vers un chouïa de réalisme supplémentaire, ce qui me semble dommage.
Tout ça se lit sans déplaisir, mais vu le début de l’histoire, on était en droit d’espérer beaucoup mieux.
De son enfance avant son arrivée sur l'Île des magiciens, Drazen ne se souvient de rien, sinon d'une petite fille qu'il continue de voir dans ses rêves.
Apprenti magicien, il se voit confier une mission par son Maître et tuteur, Ash : il doit retrouver et tuer le magicien déchu Lancaster. Il découvrira progressivement le drame qui a présidé à sa naissance.Si l’esthétisme moderne du dessin de Nizzoli convient extrêmement bien au genre fantastique et que ce conte pour ados/adultes jongle dans un premier temps parfaitement avec la magie, le drame et la romance, le scénario de La Neve commence à battre de l’aile dès le tome 4. L’apparition d’une secte de samouraïs-motards nippons - vêtus de latex bordeau - brise littéralement le charme de l’atmosphère installée jusque là et Nizzoli tend alors vers un chouïa de réalisme supplémentaire, ce qui me semble dommage.
Tout ça se lit sans déplaisir, mais vu le début de l’histoire, on était en droit d’espérer beaucoup mieux.
Chronique par Jean Alinea
