Auteur : Boiscommun
Editeur : Drugstore
Une "Ville Lumière" qui ressemble étrangement à Paris est coupée du reste du monde par de hautes murailles qui semblent monter dans les cieux jusqu'à l'infini. Personne ne sait ce qui se trouve au-delà. Au plus, dans les cercles autorisés, on raconte qu'un passeur viendra un jour et qu’il montrera le chemin qui mène à la Cité de l'Arche où les humains vivront en harmonie.
En attendant, le peuple est surveillé par des machines, soumis à un travail parfaitement minuté. Le soir, il faut être rentré avant que la lumière de cette cité confinée ne s'éteigne pour éviter d’être enlevé par les "Rampants" au risque de disparaître à jamais.
Au milieu de cet environnement au fonctionnement totalitaire, les défenseurs de l'ordre et ceux qui aspirent à la liberté (quoique les buts poursuivis par chacun restent encore nébuleux à la fin de ce 1e tome). Parmi la plèbe, Anathaël et Orée qui vont être réunis pour la rituelle "journée de vie commune" où hommes et femmes peuvent exceptionnellement se côtoyer.
Boiscommun met en scène une histoire d'anticipation aux thèmes classiques. Il ne réinvente pas le genre, mais la qualité de la réalisation est remarquable.
Par son dessin candide, il arrive à donner une réelle humanité aux personnages. Les couleurs qui tirent souvent sur le jaune accentuent cette impression. Amateurs d'ambiances oppressantes, passez votre chemin. L'auteur prend le récit dystopique à rebrousse-poil en lui donnant une réelle chaleur. Ce parti-pris finit par gagner notre sympathie et rend La Cité de l'Arche un peu atypique dans son genre.
Ceci dit, j'espère que l'action se fera plus précise dans les épisodes à venir, car la beauté formelle, c'est bien, mais l'action avec, c'est encore mieux !
Un bon album de mise en place donc, qui me donne beaucoup d'attentes pour le suite. Mon petit doigt me dit qu'Anathaël et Orée ne sont pas là que pour le décor et qu'ils vont devenir le pivot de l'histoire...
Editeur : Drugstore
Une "Ville Lumière" qui ressemble étrangement à Paris est coupée du reste du monde par de hautes murailles qui semblent monter dans les cieux jusqu'à l'infini. Personne ne sait ce qui se trouve au-delà. Au plus, dans les cercles autorisés, on raconte qu'un passeur viendra un jour et qu’il montrera le chemin qui mène à la Cité de l'Arche où les humains vivront en harmonie.
En attendant, le peuple est surveillé par des machines, soumis à un travail parfaitement minuté. Le soir, il faut être rentré avant que la lumière de cette cité confinée ne s'éteigne pour éviter d’être enlevé par les "Rampants" au risque de disparaître à jamais.
Au milieu de cet environnement au fonctionnement totalitaire, les défenseurs de l'ordre et ceux qui aspirent à la liberté (quoique les buts poursuivis par chacun restent encore nébuleux à la fin de ce 1e tome). Parmi la plèbe, Anathaël et Orée qui vont être réunis pour la rituelle "journée de vie commune" où hommes et femmes peuvent exceptionnellement se côtoyer.
Boiscommun met en scène une histoire d'anticipation aux thèmes classiques. Il ne réinvente pas le genre, mais la qualité de la réalisation est remarquable.
Par son dessin candide, il arrive à donner une réelle humanité aux personnages. Les couleurs qui tirent souvent sur le jaune accentuent cette impression. Amateurs d'ambiances oppressantes, passez votre chemin. L'auteur prend le récit dystopique à rebrousse-poil en lui donnant une réelle chaleur. Ce parti-pris finit par gagner notre sympathie et rend La Cité de l'Arche un peu atypique dans son genre.
Ceci dit, j'espère que l'action se fera plus précise dans les épisodes à venir, car la beauté formelle, c'est bien, mais l'action avec, c'est encore mieux !
Un bon album de mise en place donc, qui me donne beaucoup d'attentes pour le suite. Mon petit doigt me dit qu'Anathaël et Orée ne sont pas là que pour le décor et qu'ils vont devenir le pivot de l'histoire...
Chronique par Yves