Editeur : Dargaud
Double retour pour Lewis Trondheim, et non des moindres, puisqu’on le retrouve aux commandes (avec Fabrice Parme) de Panique en Atlantique, un nouveau Spirou par…, et (en solo) avec un nouveau récit contemporain de Lapinot… Enfin, des copains de Lapinot. Ceux qui ont lu La vie comme elle vient (paru en 2004) savent pourquoi.
L’espoir de nombreux lecteurs à l’annonce de ces deux parutions était grand. Mais Trondheim, qui nous avait habitués à des trouvailles géniales à la pelle en fin des années ’90 / début des années 2000, n’a malheureusement plus l’inspiration au zénith depuis quelque temps.
Le Spirou s’avère quelconque, l’histoire ne parvenant pas à rendre service au dessin très (trop) cartoonesque de Fabrice Parme. C’est un plantage, on attendait un récit à la hauteur de L’Accélérateur atomique, cette aventure parodique de Lapinot rendant hommage à celles du célèbre groom.
Quant à Top Ouf, c’est par contre avec un réel plaisir qu’on y retrouve les potes Richard, Félix et Patrick ayant décidé de se reprendre (légèrement) en mains et de réussir le pari de sortir de leur célibat en un week-end de temps. Un pari qui pénalisera le perdant d’une somme d’argent.
Ici, Lewis Trondheim se veut fidèle à ce à quoi il nous a habitués et, notamment, ce sens imparable des dialogues. Mais six ans après, il semble avoir oublié que le sel d’un personnage comme Richard provenait de la compensation en irrévérences par rapport à la moralité sans faille de Lapinot. Au fil des pages, l’auteur semble avoir eu tendance à donner à la psychologie du matou un ton intermédiaire… ce qui est un peu dommage.
Mais si Top Ouf n’est pas le plus drôle, ni le plus original des Lapinot / Sans Lapinot, cette bande dessinée amuse à de nombreuses reprises et se termine sur une note appréciable. Une bonne remise à l’étrier pour Trondheim en attendant mieux, en somme.
Double retour pour Lewis Trondheim, et non des moindres, puisqu’on le retrouve aux commandes (avec Fabrice Parme) de Panique en Atlantique, un nouveau Spirou par…, et (en solo) avec un nouveau récit contemporain de Lapinot… Enfin, des copains de Lapinot. Ceux qui ont lu La vie comme elle vient (paru en 2004) savent pourquoi.
L’espoir de nombreux lecteurs à l’annonce de ces deux parutions était grand. Mais Trondheim, qui nous avait habitués à des trouvailles géniales à la pelle en fin des années ’90 / début des années 2000, n’a malheureusement plus l’inspiration au zénith depuis quelque temps.
Le Spirou s’avère quelconque, l’histoire ne parvenant pas à rendre service au dessin très (trop) cartoonesque de Fabrice Parme. C’est un plantage, on attendait un récit à la hauteur de L’Accélérateur atomique, cette aventure parodique de Lapinot rendant hommage à celles du célèbre groom.
Quant à Top Ouf, c’est par contre avec un réel plaisir qu’on y retrouve les potes Richard, Félix et Patrick ayant décidé de se reprendre (légèrement) en mains et de réussir le pari de sortir de leur célibat en un week-end de temps. Un pari qui pénalisera le perdant d’une somme d’argent.
Ici, Lewis Trondheim se veut fidèle à ce à quoi il nous a habitués et, notamment, ce sens imparable des dialogues. Mais six ans après, il semble avoir oublié que le sel d’un personnage comme Richard provenait de la compensation en irrévérences par rapport à la moralité sans faille de Lapinot. Au fil des pages, l’auteur semble avoir eu tendance à donner à la psychologie du matou un ton intermédiaire… ce qui est un peu dommage.
Mais si Top Ouf n’est pas le plus drôle, ni le plus original des Lapinot / Sans Lapinot, cette bande dessinée amuse à de nombreuses reprises et se termine sur une note appréciable. Une bonne remise à l’étrier pour Trondheim en attendant mieux, en somme.
Chronique collective de la rédaction Asteline