Auteur : Krassinsky
Editeur : Dargaud
"Toutes les belles histoires ont déjà été racontées. Il reste les autres."
De fait, amateurs de Disney, passez votre chemin. Krassinsky fait dans l'humour noir, le scato light ou le trash décalé. Rien qui puisse convenir à un coeur de midinette, et c'est tant mieux, parce qu'une bonne dose de mauvais esprit, ça fait du bien.
Du zombie de Claude François qui vient bouffer un gars qui massacre ses chansons à la mémé qui ne vendrait son âme au diable que pour quelques détails domestiques ;
Du petit con qui terrorise son voisinage à coup de tomates mûres au baba-cool qui pense que la générosité c'est de "se" donner dans un grand élan anti-capitaliste ;
On est "agréablement" baladés par des personnages au tarin en forme de concombre et aux yeux en boules de billard, des intervenants qui ont l'art de rendre moche ce qui est beau ou de rendre beau ce qui est moche, ça dépend des points de vue.
De plus, et peut-être même surtout, Krassinsky a l'art de la chute : chaque récit se termine par une pirouette qui donne du relief à l'ensemble et provoque l'hilarité, et ça, c'est vachement balèze !
Finalement, le plus beau compliment sur les Fables de la Poubelle est peut-être à trouver dans la complainte du bousier* qui occupe une place centrale dans l'album : "Il est facile de railler, mais [Krassinsky] seul [sait] la bouse façonner".
C'est bien vrai ça !
* l'animal qui roule les excréments en boule et les pousse de ses petites pattes arrières avant de les manger.
De fait, amateurs de Disney, passez votre chemin. Krassinsky fait dans l'humour noir, le scato light ou le trash décalé. Rien qui puisse convenir à un coeur de midinette, et c'est tant mieux, parce qu'une bonne dose de mauvais esprit, ça fait du bien.
Du zombie de Claude François qui vient bouffer un gars qui massacre ses chansons à la mémé qui ne vendrait son âme au diable que pour quelques détails domestiques ;
Du petit con qui terrorise son voisinage à coup de tomates mûres au baba-cool qui pense que la générosité c'est de "se" donner dans un grand élan anti-capitaliste ;
On est "agréablement" baladés par des personnages au tarin en forme de concombre et aux yeux en boules de billard, des intervenants qui ont l'art de rendre moche ce qui est beau ou de rendre beau ce qui est moche, ça dépend des points de vue.
De plus, et peut-être même surtout, Krassinsky a l'art de la chute : chaque récit se termine par une pirouette qui donne du relief à l'ensemble et provoque l'hilarité, et ça, c'est vachement balèze !
Finalement, le plus beau compliment sur les Fables de la Poubelle est peut-être à trouver dans la complainte du bousier* qui occupe une place centrale dans l'album : "Il est facile de railler, mais [Krassinsky] seul [sait] la bouse façonner".
C'est bien vrai ça !
Chronique par Yves
* l'animal qui roule les excréments en boule et les pousse de ses petites pattes arrières avant de les manger.
A lire aussi, nos autres chroniques à propos d'ouvrages de Krassinsky :
- Les Coeurs boudinés
- Le singe qui aimait les fleurs
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