Auteurs :
Bertrand Bouton, Cédric Fortier & Juliette Nardin
Editeur : Dargaud
Prune, son frère et d'autres orphelins quittent la ville pour un lieu merveilleux où ils devraient enfin trouver une nouvelle maman...
Il y a un peu de tout dans Braise : un soupçon de Dickens, un zeste du Joueur de Flûte de Hamelin (les enfants hypnotisés emmenés loin de la ville), un peu d'horreur à la Stephen King (l'arbre "aux âmes", les "monstres"). Le tout étant une espèce de conte à la Grimm ou à la Perrault qui aurait raté le virage pour débarquer directement au 21e siècle.
Les auteurs font preuve d'un beau culot : au lieu de profiter des atmosphères que chacun de ces genres pourraient générer, ils préfèrent inventer... autre chose.
C'est là que je reste un peu dubitatif...
Si le dessin "dans le vent" de Fortier tient la route en matérialisant plutôt bien un monde parallèle peuplé d'êtres mutants où le jour est fait de joie et la nuit de désolation, j'aurais quelques réserves sur la couleur. Probablement assumée (on n'utilise pas des tons aussi vifs et tranchés par hasard), elle a réussi à me décontenancer, moi pauvre hère qui cherchait en vain un rappel aux mythes de mon enfance.
Une chose est sûre : on peut actualiser les légendes comme on veut, la moindre des choses est qu'elles aient un effet boeuf, comme celles qui nous faisaient peur, tapis sous les couvertures dans le noir. Maheureusement, les éléments de l'aventure sont pour l'instant trop disparates pour être réellement prenants. Espérons que les fils de l'intrigue se noueront sérieusement dans la suite et que je finirai par voir dans Braise autre chose qu'une juxtaposition un peu maladroite de ce qui a constitué un des charmes de mes jeunes années.
Il y a un peu de tout dans Braise : un soupçon de Dickens, un zeste du Joueur de Flûte de Hamelin (les enfants hypnotisés emmenés loin de la ville), un peu d'horreur à la Stephen King (l'arbre "aux âmes", les "monstres"). Le tout étant une espèce de conte à la Grimm ou à la Perrault qui aurait raté le virage pour débarquer directement au 21e siècle.
Les auteurs font preuve d'un beau culot : au lieu de profiter des atmosphères que chacun de ces genres pourraient générer, ils préfèrent inventer... autre chose.
C'est là que je reste un peu dubitatif...
Si le dessin "dans le vent" de Fortier tient la route en matérialisant plutôt bien un monde parallèle peuplé d'êtres mutants où le jour est fait de joie et la nuit de désolation, j'aurais quelques réserves sur la couleur. Probablement assumée (on n'utilise pas des tons aussi vifs et tranchés par hasard), elle a réussi à me décontenancer, moi pauvre hère qui cherchait en vain un rappel aux mythes de mon enfance.
Une chose est sûre : on peut actualiser les légendes comme on veut, la moindre des choses est qu'elles aient un effet boeuf, comme celles qui nous faisaient peur, tapis sous les couvertures dans le noir. Maheureusement, les éléments de l'aventure sont pour l'instant trop disparates pour être réellement prenants. Espérons que les fils de l'intrigue se noueront sérieusement dans la suite et que je finirai par voir dans Braise autre chose qu'une juxtaposition un peu maladroite de ce qui a constitué un des charmes de mes jeunes années.
Chronique par Yves