Auteurs : Labourot & Gauthier
Editeur : Dargaud
J'avais dit en ces colonnes tout le bien que je pensais du premier tome de Washita*. A l'heure de la seconde livrée, voici venu le temps d'actualiser mon jugement. Le nouvel essai n'est pas très différent du précédent. L'histoire capitalise sur les bases qui avaient été jetées : dans sa quête de la vérité sur la maladie qui décime son peuple, Equani s'enfonce vers l'ouest et rencontre une tribu inconnue, étape qui le sépare toujours de Washita et de la vérité.
Sur le chemin, les ennemis barbares, et, aussi, une nouvelle divinité avec qui il doit pactiser : celle des ours, alors qu'on avait eu droit à celle des daims dans l'intrigue inaugurale.
Dans le volume ici présent, je retrouve ce qui m'avait charmé : le trait original, le traitement contemplatif de l'histoire, la magnification de la nature, la beauté des paysages, le choix des couleurs... Seul l'équilibre des ingrédients a légèrement été modifié : l'économie des dialogues devient ici la règle. Certes, il y a de l'action, les mêmes types d'événements se succèdent, mais les auteurs font essentiellement confiance au dessin pour guider le lecteur, ce qui est parfois un mauvais calcul tant la lisibilité des cases peut faire défaut malgré leur beauté formelle. De plus, rien ici qui ne m'ait vraiment surpris.
Gageons, cependant, que nous avons affaire ici à un épisode de transition (comme on dit) et que le troisième tome réveillera l'intérêt. Avec, peut-être, une couverture qui rendra enfin honneur au contenu.
Sur le chemin, les ennemis barbares, et, aussi, une nouvelle divinité avec qui il doit pactiser : celle des ours, alors qu'on avait eu droit à celle des daims dans l'intrigue inaugurale.
Dans le volume ici présent, je retrouve ce qui m'avait charmé : le trait original, le traitement contemplatif de l'histoire, la magnification de la nature, la beauté des paysages, le choix des couleurs... Seul l'équilibre des ingrédients a légèrement été modifié : l'économie des dialogues devient ici la règle. Certes, il y a de l'action, les mêmes types d'événements se succèdent, mais les auteurs font essentiellement confiance au dessin pour guider le lecteur, ce qui est parfois un mauvais calcul tant la lisibilité des cases peut faire défaut malgré leur beauté formelle. De plus, rien ici qui ne m'ait vraiment surpris.
Gageons, cependant, que nous avons affaire ici à un épisode de transition (comme on dit) et que le troisième tome réveillera l'intérêt. Avec, peut-être, une couverture qui rendra enfin honneur au contenu.
Chronique par Yves