Auteurs : Jérôme Félix & Gunt
Editeur : Bamboo (Grand Angle)
Il est rare que les stickers apposés sur les albums disent la vérité sur le contenu, mais dans le cas de Mort et Entêté, on a effectivement affaire à "une comédie déjantée dans l’esprit des frères Coen". Vous voyez ? Genre The Big Lebowsky ou Burn after Reading.
Un animateur d’émission sur les chiens et sa cameraman complexée pistent une bimbo peroxydée alors qu’elle promène son petit toutou. Un début d’histoire qui peut sembler anodin sauf si le toutou convoie "quelque chose" destiné à "quelqu’un".
Passons sur la première page qui ne met pas tout à fait dans l’ambiance et sur les quelques grivoiseries d’ouverture qui tombent un peu à plat. Quand ça démarre et que les spécialistes canins sont poursuivis par un tueur bègue dans leur voiture à taches de dalmatiens, les quiproquos, les croisements improbables d’univers et les orgasmes "telluriques" font effectivement penser aux frères Coen (dans leur veine rigolote bien sûr) parce qu’objectivement, c’est vraiment éneauuurme !
L’assassin fêté comme héros national, les amputations à buts lucratifs sont éminemment sympathiques (si si, je vous assure) et méritent le détour tant cette BD évite de tomber dans le déjà vu. Le tout dans un emballage aux couleurs acidulées et au dessin caricatural qui va comme un gant à ce genre de scénario.
Ainsi, on progresse sans temps mort et avec beaucoup de plaisir même si la dernière page est un peu expéditive et peine à clôturer l’histoire d’une manière aussi plaisante qu’on avait eu à la suivre.
Un animateur d’émission sur les chiens et sa cameraman complexée pistent une bimbo peroxydée alors qu’elle promène son petit toutou. Un début d’histoire qui peut sembler anodin sauf si le toutou convoie "quelque chose" destiné à "quelqu’un".
Passons sur la première page qui ne met pas tout à fait dans l’ambiance et sur les quelques grivoiseries d’ouverture qui tombent un peu à plat. Quand ça démarre et que les spécialistes canins sont poursuivis par un tueur bègue dans leur voiture à taches de dalmatiens, les quiproquos, les croisements improbables d’univers et les orgasmes "telluriques" font effectivement penser aux frères Coen (dans leur veine rigolote bien sûr) parce qu’objectivement, c’est vraiment éneauuurme !L’assassin fêté comme héros national, les amputations à buts lucratifs sont éminemment sympathiques (si si, je vous assure) et méritent le détour tant cette BD évite de tomber dans le déjà vu. Le tout dans un emballage aux couleurs acidulées et au dessin caricatural qui va comme un gant à ce genre de scénario.
Ainsi, on progresse sans temps mort et avec beaucoup de plaisir même si la dernière page est un peu expéditive et peine à clôturer l’histoire d’une manière aussi plaisante qu’on avait eu à la suivre.
Chronique par Yves
