Auteurs : Zuccheri et Corgiat
Editeur : Les Humanoïdes Associés
Déjà, comment ne pas remarquer cette couverture qui est une des plus attrayantes du moment ? Avec ce mélange de charme enfantin, de nature et de bestiaire insolite, on pense d’emblée à Princesse Mononoké ou Chihiro (films d’animation de Miyazaki), ou encore aux Mondes d’Aldébaran (la série en bandes dessinées de Léo). La belle épée en fer forgé nous rappelle quant à elle des grandes sagas fantastiques. Le dessin et les couleurs sont également très soignés dans les pages intérieures et me rappellent tour à tour les pattes de Jirō Taniguchi (cf. le visage de Yama petite), Léo (cf. le visage de Miklos), Rossi (le dessinateur de Tirésias - entre autres), Delaby (Murena)…
Il y a pire comme références, d’autant que Laura Zuccheri parvient à créer une impressionnante cohérence d’ensemble.
Par un phénomène inexplicable, une étrange épée tombe du ciel, se plantant dans la roche sacrée du village . L’événement ameute les habitants… mais aussi les cavaliers mercenaires conduits par le terrible Orland. L’affaire tourne mal et la petite Yama assiste au meurtre de son père et à l’enlèvement de sa mère. Elle se réfugiera dans la forêt, où d’étranges créatures la mèneront chez Miklos, un homme vivant en ermite.
La scénariste Sylviane Corgiat construit un début de récit heroic-fantasy scotchant, mais sa recette est constituée d’ingrédients trop clairement empruntés à d’autres œuvres à succès. Allez, un peu de Dragonball pour le concept de réunir des objets magiques éparpillés dans le monde (ici quatre épées pour éviter l’apocalypse). Un brin d’Excalibur dans cette jeune fille qui parviendra à retirer de la roche une épée pétrifiant quiconque s’y essaie. Un soupçon de Seigneur des anneaux dans ces cavaliers noirs si terrifiants. Sans oublier les influences évidentes et précitées aux mondes imaginaires de Miyazaki et Léo.
Le scénario est donc ultra-formaté, pas original pour un sou mais efficace. Comprenez : addictif et donc potentiellement "rentable".
Au rayon des bémols narratifs, notons ces flashbacks solitaires qui tourmentent Miklos, qui se garde de dévoiler à sa jeune protégée ses véritables motivations. On se demande bien pourquoi toutes ces cachoteries inutiles alors que les deux protagonistes sont animés d’une soif de vengeance identique, envers un ennemi commun. Il est également surprenant de ne voir naître aucune ambiguïté entre le beau maître d’armes et son élève, devenue une jolie guerrière au fil des ans.
Un divertissement qu’on peut targuer de "commercial", mais de bonne tenue. Enfin, c’est ce que nous promet ce premier volume qui ne fait qu’inaugurer une histoire prévue a priori en 3 tomes. Espérons autre chose qu’une énième apologie de la loi du talion.
Il y a pire comme références, d’autant que Laura Zuccheri parvient à créer une impressionnante cohérence d’ensemble.
Par un phénomène inexplicable, une étrange épée tombe du ciel, se plantant dans la roche sacrée du village . L’événement ameute les habitants… mais aussi les cavaliers mercenaires conduits par le terrible Orland. L’affaire tourne mal et la petite Yama assiste au meurtre de son père et à l’enlèvement de sa mère. Elle se réfugiera dans la forêt, où d’étranges créatures la mèneront chez Miklos, un homme vivant en ermite.
La scénariste Sylviane Corgiat construit un début de récit heroic-fantasy scotchant, mais sa recette est constituée d’ingrédients trop clairement empruntés à d’autres œuvres à succès. Allez, un peu de Dragonball pour le concept de réunir des objets magiques éparpillés dans le monde (ici quatre épées pour éviter l’apocalypse). Un brin d’Excalibur dans cette jeune fille qui parviendra à retirer de la roche une épée pétrifiant quiconque s’y essaie. Un soupçon de Seigneur des anneaux dans ces cavaliers noirs si terrifiants. Sans oublier les influences évidentes et précitées aux mondes imaginaires de Miyazaki et Léo.
Le scénario est donc ultra-formaté, pas original pour un sou mais efficace. Comprenez : addictif et donc potentiellement "rentable".
Au rayon des bémols narratifs, notons ces flashbacks solitaires qui tourmentent Miklos, qui se garde de dévoiler à sa jeune protégée ses véritables motivations. On se demande bien pourquoi toutes ces cachoteries inutiles alors que les deux protagonistes sont animés d’une soif de vengeance identique, envers un ennemi commun. Il est également surprenant de ne voir naître aucune ambiguïté entre le beau maître d’armes et son élève, devenue une jolie guerrière au fil des ans.
Un divertissement qu’on peut targuer de "commercial", mais de bonne tenue. Enfin, c’est ce que nous promet ce premier volume qui ne fait qu’inaugurer une histoire prévue a priori en 3 tomes. Espérons autre chose qu’une énième apologie de la loi du talion.
Chronique par Jean Alinea