Auteurs : Marazano & Ponzio
Editeur : Dargaud
Voilà enfin le dernier opus de cette trilogie spatiale.
Les deux premiers tomes* nous avaient emmenés sur les traces d’Hélène Freeman, astronaute de renom, dont les rêves de conquête martienne allaient se concrétiser suite à un étrange concours de circonstance… au grand dam de sa fille qui ne cessait de lui réclamer un peu de son temps.
L’épisode précédent se terminait sur l’errance hypothétique de l’équipage jusqu’aux portes du système solaire. 70 ans plus tard, sortie du sommeil artificiel dans lequel elle était plongée, Hélène découvre la mort de la plupart de ses camarades. Seul l’un d’entre eux semble avoir eu la même chance. Si l’on peut dire, car, à présent, ils errent tous deux dans l’espace au milieu de nulle part. Alors que leur moral est au plus bas, ils découvrent un engin interstellaire inimaginable auquel est relié leur vaisseau. N’ayant rien à perdre, ils se hissent à son bord dans l’espoir de découvrir quelqu’un ou … quelque chose. Les surprises ne manqueront pas…
Si les premières pages se dévorent rapidement, la suite laisse plutôt dubitatif. Quelques invraisemblances s’enchaînent et l’idée de "probabilité de présence" développée dans le tome 2 vient grossièrement faire un pied de nez aux mille et une questions qui étaient – et qui restent – en suspens. Dommage donc de terminer sur une note aussi "simpliste". J’attendais mieux comme épilogue. Toutefois, l’ensemble reste agréable à lire, les dessins ultraréalistes aident à la clarté du récit et les 3 dernières planches parviendront sans doute à émouvoir les plus sensibles.