Auteur : Herbé Picart
Editeur : Le Castor Astral
Frans Bogaert est un antiquaire un peu particulier. Dans sa boutique brugeoise, l’Arcamonde, se nichent ce qu’on pourrait imaginer être des babioles hétéroclites. Mais elles ont souvent bien plus de valeur que ça, ne fut-ce que par leur histoire.
Et c’est sans doute en raison du contenu singulier du magasin que Margaret Van Ostade, belle hollandaise à la peau très pâle, en pousse un jour la porte. « Par hasard ». Elle vient lui soumettre un dé lituanien, hérité de son grand-père Atanas, dont l’utilité et l’histoire lui paraissent un peu trop floues. Anormalement froid, recouvert de symboles et décrit comme un bien très précieux par Atanas, le cube n’est pas si anodin que ça, pas plus que le parcours du vieil homme, d’ailleurs.
Intrigué par le dé et cette étrange cliente qui semble lui en dire moins qu’elle n’en sait, Bogaert se passionne pour ce mystérieux cube et se lance dans des recherches sur la mythologie lituanienne, aidé par sa piquante assistante, vrai sosie de Lauren Bacall.
Premier tome d’une série d’enquêtes d’un antiquaire qui finira peut-être par être célèbre, Le dé d’Atanas est écrit dans une langue pétillante, aux accents un peu anciens qui nous feraient oublier que cette fiction est contemporaine à notre époque. D’autant que le charme et l’intemporalité de la ville de Bruges offrent une atmosphère des plus mystérieuses au roman. Une plume malicieuse, esthétique et faussement classique. Quant au style, on oscille entre fantastique, historique, policier, le tout avec légèreté et subtilité.
On reprochera peut-être à Hervé Picart quelques facilités de scénario et l’usage de clichés néanmoins sympathiques, mais Le dé d’Atanas est une agréable découverte dans notre horizon éditorial belge.
Editeur : Le Castor Astral
Frans Bogaert est un antiquaire un peu particulier. Dans sa boutique brugeoise, l’Arcamonde, se nichent ce qu’on pourrait imaginer être des babioles hétéroclites. Mais elles ont souvent bien plus de valeur que ça, ne fut-ce que par leur histoire.
Et c’est sans doute en raison du contenu singulier du magasin que Margaret Van Ostade, belle hollandaise à la peau très pâle, en pousse un jour la porte. « Par hasard ». Elle vient lui soumettre un dé lituanien, hérité de son grand-père Atanas, dont l’utilité et l’histoire lui paraissent un peu trop floues. Anormalement froid, recouvert de symboles et décrit comme un bien très précieux par Atanas, le cube n’est pas si anodin que ça, pas plus que le parcours du vieil homme, d’ailleurs.
Intrigué par le dé et cette étrange cliente qui semble lui en dire moins qu’elle n’en sait, Bogaert se passionne pour ce mystérieux cube et se lance dans des recherches sur la mythologie lituanienne, aidé par sa piquante assistante, vrai sosie de Lauren Bacall.
Premier tome d’une série d’enquêtes d’un antiquaire qui finira peut-être par être célèbre, Le dé d’Atanas est écrit dans une langue pétillante, aux accents un peu anciens qui nous feraient oublier que cette fiction est contemporaine à notre époque. D’autant que le charme et l’intemporalité de la ville de Bruges offrent une atmosphère des plus mystérieuses au roman. Une plume malicieuse, esthétique et faussement classique. Quant au style, on oscille entre fantastique, historique, policier, le tout avec légèreté et subtilité.
On reprochera peut-être à Hervé Picart quelques facilités de scénario et l’usage de clichés néanmoins sympathiques, mais Le dé d’Atanas est une agréable découverte dans notre horizon éditorial belge.
A découvrir : le site de l’Arcamonde (arcamonde.hautetfort.com), le blog de l’auteur, qui nous invite dans les coulisses de la série.
Chronique par Virginie