"Quand tu ouvres un triptyque, tu vois d’abord le panneau central, puis tu lis le panneau de gauche, et enfin celui de droite." justifie Alejandro Jodorowsky.
Ainsi, suite au cycle de l’Incal (avec Mœbius), nous avions eu droit à Avant l’Incal (avec Janjetov), et c’est aujourd’hui à la troisième partie du triptyque que nous sommes donc conviés. Après un faux nouveau départ avec Mœbius*, Jodorowsky reprend les rennes, avec un nom encore inconnu chez nous : Ladrönn.
A défaut de grande originalité par rapport à ses prédécesseurs, le graphisme de Ladrönn est virtuose et s'inscrit très bien dans l'esprit de cette saga, y apportant moult petits détails.
Comme tout cycle de l’Incal, la trame initiatique commence par John Difool qui en prend plein la tronche et est inlassablement poursuivi. Une poursuite qui s’enclenche comme d’habitude sur un bouleversement cosmique. Jodo use à nouveau de ses réflexions et symboles mystiques (ce qui pourra peut-être saturer certains lecteurs ?). Même si on ignore complètement où le récit nous mènera, il s’annonce très prometteur.
Espérons que Final Incal apporte un éclairage conséquent sur l'ensemble de cette incontournable trilogie de science-fiction. A suivre...
"Moi comme écrivain dans Après l’Incal de Mœbius, je me suis trompé. Je ne sais pas quelle idiote de mouche m’a piqué pour décider que toute l’histoire de L’Incal n’était qu’un rêve. Idée extrêmement facile. Après une cure en mangeant des noix de coco chez les indiens d’Amazonie, j’ai récupéré mon intelligence chamanique. Les sages rats à huit pattes que j’ai vus dans mes délires m’ont prié de recommencer l’histoire. Mœbius, gentiment fâché avec moi, a décidé de ne pas me suivre dans cette voie “schizophrénomystique”, j’ai dû attendre huit ans pour trouver un artiste à la hauteur de la nouvelle version. Le rêve s’est transformé en plusieurs mondes parallèles."
Ainsi, suite au cycle de l’Incal (avec Mœbius), nous avions eu droit à Avant l’Incal (avec Janjetov), et c’est aujourd’hui à la troisième partie du triptyque que nous sommes donc conviés. Après un faux nouveau départ avec Mœbius*, Jodorowsky reprend les rennes, avec un nom encore inconnu chez nous : Ladrönn.
A défaut de grande originalité par rapport à ses prédécesseurs, le graphisme de Ladrönn est virtuose et s'inscrit très bien dans l'esprit de cette saga, y apportant moult petits détails.
Comme tout cycle de l’Incal, la trame initiatique commence par John Difool qui en prend plein la tronche et est inlassablement poursuivi. Une poursuite qui s’enclenche comme d’habitude sur un bouleversement cosmique. Jodo use à nouveau de ses réflexions et symboles mystiques (ce qui pourra peut-être saturer certains lecteurs ?). Même si on ignore complètement où le récit nous mènera, il s’annonce très prometteur.
Espérons que Final Incal apporte un éclairage conséquent sur l'ensemble de cette incontournable trilogie de science-fiction. A suivre...
Chronique collective de la rédaction Asteline
* Final Incal vient en effet remplacer Après l'Incal dont il n'y a eu qu'un tome avec Mœbius en 2000, laissé sans suite et considéré comme une erreur de parcours. Jodorowsky s’explique à ce propos:"Moi comme écrivain dans Après l’Incal de Mœbius, je me suis trompé. Je ne sais pas quelle idiote de mouche m’a piqué pour décider que toute l’histoire de L’Incal n’était qu’un rêve. Idée extrêmement facile. Après une cure en mangeant des noix de coco chez les indiens d’Amazonie, j’ai récupéré mon intelligence chamanique. Les sages rats à huit pattes que j’ai vus dans mes délires m’ont prié de recommencer l’histoire. Mœbius, gentiment fâché avec moi, a décidé de ne pas me suivre dans cette voie “schizophrénomystique”, j’ai dû attendre huit ans pour trouver un artiste à la hauteur de la nouvelle version. Le rêve s’est transformé en plusieurs mondes parallèles."