ROMAN : Anna Karénine

Auteur : Léon Tolstoï
Editeur : Gallimard


(1021 p.)

Un classique des classiques. Un monument : en volume et en densité.

Anna est fort belle, et elle est amoureuse de Vronskï. Elle sait ce qu'elle veut. Seulement elle est mariée avec Monsieur Karénine, qui s'occupe de politique. Elle va vaincre tous les obstacles pour vivre cet amour absolu. Tous sauf l'hypocrisie de cette société féodale qui la mettra à l'index.

Un autre couple, Kitty et Lévine, est présenté par Tolstoï comme l'exemple à suivre pour ne pas se perdre comme Anna et Vronskï. Cette fresque gigantesque a d'abord paru comme feuilleton. L'oeuvre fut suivie avec passion par des lecteurs enthousiastes.

Une radiographie magistrale de la société russe des années 1870-1880. Le servage avait été aboli depuis 1861. Tolstoï faisait partie de la noblesse, et se considérait comme progressiste. Le Lévine du livre est son porte-parole. Ce côté moralisateur est à mon sens le point négatif de l'oeuvre. Mais pour le reste, quel souffle, quelle imagination, quel romantisme...

Amitiés pétersbourgeoises,

Guy