Auteurs: Yuio, Ricard et CV7
Editeur : Glénat (Caravelle)
En quelques années de temps et des sorties épisodiques, les collections Caravelle Migration et Caravelle Urbaine auront mis en évidence de nouveaux talents de tous horizons géographiques : de l'impressionant dessinateur chilien Pablo Santander (Bruxelles Métropole) au polonais décalé Irek Konior (Fishermen Story), en passant par l'espagnol surdoué Jorge Gonzales (Le Vagabond, Hate Jazz), pour ne citer que quelques exemples.
Un album qui arrive en plein pic commercial des récits de piraterie : il y a Pirates des Caraïbes au cinéma, bien sûr, mais l'on voit depuis quelques années profusion de bandes dessinées du genre, agrémentées d'un humour débridé : les incontournables tomes d'Isaac le pirate (de Blain, chez Dargaud) ; la dernière série de feu-Franz, Compagnons de fortune (chez Delcourt) ; ou encore Rosco le rouge (par Jean-Louis Marco, au Cycliste) et Ratafia (de Pothier et Salsedo, chez Treize étrange) qui tournent le genre en complète dérision pour le plus grand bonheur de nos zygomatiques. Frères de la Côte est du même tonneau : c'est drôle, distrayant, le scénario est surprenant, les planches très bien dessinées… même si un encrage plus léger et souple (avec pleins et déliés) aurait, à mon avis, donné un meilleur résultat.
L'autre point un peu dommage de l'album est sa couverture très convenue, qui aura probablement tendance à se perdre dans la masse de parutions. Espérons que les nombreux articles élogieux à propos de Frères de la Côte parviendront à lui attirer les faveurs du public.
L'autre point un peu dommage de l'album est sa couverture très convenue, qui aura probablement tendance à se perdre dans la masse de parutions. Espérons que les nombreux articles élogieux à propos de Frères de la Côte parviendront à lui attirer les faveurs du public.
Chronique par PJ