La maturité graphique de Miras s'épanouit dans ses dernières collaborations avec le scénariste Philippe Charlot. Après le récent diptyque Ellis Island - qui témoignait des conditions de la migration vers les USA au début du XXe siècle - , le duo signe avec Londonish une histoire sur le sol britannique, mêlant comédie (voire comédie romantique), rock sixties et polar noir.
La splendide couverture donne d'ailleurs le ton : l'évocation d'un baiser passé ; un costume de Lennon période Sgt. Pepper ; ainsi qu'une menace sous la table.
Glenn a toujours été un admirateur des Beatles. Il est aujourd'hui un sexagénaire londonien on ne peut plus ordinaire… hormis qu’il a deux secrets, et non des moindres : d'abord celui d’être devenu, par le plus grand des hasards, livreur de valises aux contenus douteux (qu'il se garde bien d'ouvrir) ; ensuite son amour platonique, depuis des décennies, pour l’épouse de son meilleur ami, Max.
Max qui, lui aussi, a quelque chose à cacher : il a beau être le tenancier d’un bar nommé le "Yellow Submarine" et s'efforcer de passer pour un fan des Beatles pour rester dans les bonnes grâces de sa femme, il refoule sa préférence pour... les Rolling Stones !
Glenn a toujours été un admirateur des Beatles. Il est aujourd'hui un sexagénaire londonien on ne peut plus ordinaire… hormis qu’il a deux secrets, et non des moindres : d'abord celui d’être devenu, par le plus grand des hasards, livreur de valises aux contenus douteux (qu'il se garde bien d'ouvrir) ; ensuite son amour platonique, depuis des décennies, pour l’épouse de son meilleur ami, Max.
Max qui, lui aussi, a quelque chose à cacher : il a beau être le tenancier d’un bar nommé le "Yellow Submarine" et s'efforcer de passer pour un fan des Beatles pour rester dans les bonnes grâces de sa femme, il refoule sa préférence pour... les Rolling Stones !
Inutile
de préciser que ça donnera lieu à quelques scènes cocasses, qui
amuseront les lecteurs amateurs de l’un ou l’autre de ces groupes
mythiques, souvent considérés comme "rivaux".
De quoi passer un très bon moment de lecture. En revanche, si l'ouvrage est présenté comme un one-shot, la fin appelle véritablement une suite ! Même le titre, Londonish, ne semble pas encore pleinement justifié.
C'est un petit coup de coeur, mais s'il n'y a qu'un volume... "I can't get no (plenty) satisfaction" ! Je parie que "with a little help from some friends" que sont le public et les éditions Bamboo, les auteurs se feraient un plaisir de réaliser au minimum un tome de plus. Londonish le mériterait.