Auteurs : Jodorowsky et MoebiusEditeur : Les Humanoïdes Associés
amateur d’alcool et d’homéoputes (à dose non homéopathique) découvre une autre facette de lui-même lorsqu’il est involontairement enrôlé dans une mission non négligeable : sauver le monde. C’est en recevant en lui l’Incal, pyramide de lumière aux pouvoirs incroyables, qu’il sera inexorablement lié au destin de l’univers, menacé par un œuf d’ombre, lancé contre le précieux soleil par les dirigeants Techno.
Présentée de cette façon, cette introduction est à des kilomètres de l’exhaustif et encore plus loin du vrai fond de L’Incal. Mais une chronique peut-elle être davantage qu’une base simple, un appel à la lecture de ce qui est considéré comme un monument de la bande dessinée de science-fiction ?
L’Incal est une fascinante incursion dans un monde où l’imaginaire ne cesse jamais son expansion, où le symbolisme religieux et spirituel nous invite à la réflexion, où chaque personnage, même (et surtout) notre niais et impertinent John Difool. Cet anti-héros, dans sa simplicité et son imperfection, vit vraisemblablement les événements dans ce qu’ils ont de plus pur.
Des six tomes originels traçant l’aventure de L’Incal, on (re)découvre aujourd’hui une intégrale en deux volumes, à la couverture souple. Les couleurs sont celles de Valérie Beltran (et non celles des années ’80 signées Chaland).
Chronique par Virginie
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