Trois ans de chômage ont détruit la confiance en soi et l’optimisme de Jean, ancien chauffeur routier. Sa carrure aussi s’est transformée en embonpoint. Ce qui semble épargner ce quarantenaire de tomber en complète dépression est l’amour qu’il porte à sa compagne, la très encourageante Marianne.
Comme vous le savez peut-être déjà, la vie n’hésite jamais à se montrer facétieuse : Jean se voit contre toute attente proposer une offre d’emploi hors normes… et potentiellement préjudiciable pour son couple. Il accepte néanmoins le poste et décide de cacher la vérité à sa chérie, lui annonçant avoir trouvé un job de veilleur de nuit. Cette dissonance cognitive, il ne la vivra pas toujours très bien. Mais quel est donc ce métier qui lui pose un cas de conscience ? Si vous comprenez l’anglais, le titre vous aura déjà répondu à cette question : le voilà missionné à être un oreiller vivant, un doudou asexué pour de riches clientes qui ont besoin de présence humaine pour apaiser leurs angoisses nocturnes, leurs cauchemars, leurs insomnies.
Le dessin de Pillow Man est signé Théo Calméjane. Il est ici semi-humoristique, linéaire et épuré (un peu cousin de celui de Zanzim dans Peau d’homme) - et il offre une narration parfaitement adaptée au récit. Le travail sur les regards, les non-dits et les anecdotes visuelles qui renforcent la psychologie du protagoniste est admirable.
Si le pitch de l’histoire vous intrigue et vous amuse, la suite ne vous ennuiera pas une seconde. Le scénario de Stéphane Grodet est bien rythmé et retombe sur ses pattes… même si la façon de conclure est moins originale que la façon d’amorcer. Une comédie tendre et bien fichue, qui colle le sourire, ce n’est pas si fréquent que ça, donc je recommande Pillow Man moelleusement.
Comme vous le savez peut-être déjà, la vie n’hésite jamais à se montrer facétieuse : Jean se voit contre toute attente proposer une offre d’emploi hors normes… et potentiellement préjudiciable pour son couple. Il accepte néanmoins le poste et décide de cacher la vérité à sa chérie, lui annonçant avoir trouvé un job de veilleur de nuit. Cette dissonance cognitive, il ne la vivra pas toujours très bien. Mais quel est donc ce métier qui lui pose un cas de conscience ? Si vous comprenez l’anglais, le titre vous aura déjà répondu à cette question : le voilà missionné à être un oreiller vivant, un doudou asexué pour de riches clientes qui ont besoin de présence humaine pour apaiser leurs angoisses nocturnes, leurs cauchemars, leurs insomnies.
Le dessin de Pillow Man est signé Théo Calméjane. Il est ici semi-humoristique, linéaire et épuré (un peu cousin de celui de Zanzim dans Peau d’homme) - et il offre une narration parfaitement adaptée au récit. Le travail sur les regards, les non-dits et les anecdotes visuelles qui renforcent la psychologie du protagoniste est admirable.
Si le pitch de l’histoire vous intrigue et vous amuse, la suite ne vous ennuiera pas une seconde. Le scénario de Stéphane Grodet est bien rythmé et retombe sur ses pattes… même si la façon de conclure est moins originale que la façon d’amorcer. Une comédie tendre et bien fichue, qui colle le sourire, ce n’est pas si fréquent que ça, donc je recommande Pillow Man moelleusement.