Basé sur le roman de Julien Sandrel, le duo
        Pelaez et
        Delpeche prend le parti de faire de Louis le narrateur. C'est un
        enfant de 12 ans
        passionné, mais souffrant du manque d'attention de sa mère, plus
        occupée par
        son smartphone, fil à la patte relié à la multinationale qui
        l'emploie. Alors
        qu'il s'apprête à lui parler de son amour naissant, il s'emporte
        de n'être pas
        écouté cette fois encore et s'enfuit dans les rues parisiennes
        sur son skate. Malheureusement,
        il heurte un camion et se retrouve dans un coma profond. Il ne
        semble pas
        pouvoir y avoir d'issue heureuse. Louis est pourtant le témoin
        muet de tout ce
        qui l'entoure.
      
      
      
      
Désespérée, Thelma, sa mère, entreprend de réaliser elle-même tous les rêves consignés dans le "carnet des merveilles" de son fils. Elle veut que ceux-ci soient vécus par procuration et elle lui en fera des comptes-rendus vidéo, photos etc... Louis aura peut-être l'envie de se battre pour cette vie !
Pelaez et Delpeche font ce qu'ils peuvent avec un roman qui enfile les situations téléphonées, prévisibles. Oh, c'est feel-good, ça ne fait de mal à personne. Certains en sortiront même convaincu d'avoir découvert là une grande histoire. D'ailleurs le roman de Sandrel a fait un carton. Pour ma part, je trouve ça à la limite du niais et, pire, cela prend le lecteur pour un niais (alors comme ça, on annonce à une maman que dans un mois on débranche son fils (?!) et elle réussit à boucler tous ses rêves en combien de temps à votre avis ?).
Côté dessin et mise en page, c'est assez réussi, dans un style semi-réaliste aux (petits) accents manga parfois. La mise en couleur, pas désagréable semble se chercher sans vraie cohérence sur la longueur.
Pour celles et ceux qui aiment les histoires
        tire-larmes quelles
        qu'elles soient. 









 
 
