Le sommeil, on le sait aujourd’hui, est la phase la plus importante dans le cycle de réparation cellulaire du corps. Et le rêve là-dedans ? Qu’en disent les études récentes ? Quelles hypothèses, quelles pistes pour tirer parti de ces expériences ? Quelles pourraient être les raisons pour lesquelles certaines personnes ne semblent pas se souvenir de leurs rêves ? Qu’est-ce qu’un rêve lucide ? Comment des artistes ou inventeurs ont-ils tiré bénéfice de leurs rêves ?
Mais toutes ces interrogations, qui trouvent partiellement réponse ici et continuent bien évidemment à faire l’objet de recherches, convergent surtout vers une inquiétude que relève la jeune essayiste Alice Robb : le manque de considération pour les rêves dans notre culture ne représente-t-il pas un danger sanitaire bien réel ?
A titre d’exemple, des médicaments qui interfèrent avec le sommeil paradoxal continuent à être prescrits en nombre : des médicaments courants, dont les opiacés, les benzodiazépines et certains antidépresseurs, sont connus pour supprimer les rêves. Or, la grande majorité des experts étudiant celui-ci s’accordent à dire qu’il est crucial pour notre santé mentale. Il serait donc grand temps de reconnaître l'importance du monde onirique.