"Sauvages, brutaux, ivrognes,
dévoreurs de viande crue, les Centaures
sont toujours prêts à se battre, armés d’un arc
ou d’une massue, ou à enlever les femmes
de leurs demi-frères, les Lapithes.
Un palmarès pour ce créatures moitié homme moitié cheval,
qui fait froid dans le dos,
surtout si l’on sait qu’ils sont immortels !
Il vaut mieux ne pas s’aventurer dans les grottes
et les forêts du mont Pélion où ils habitent.
Alors, pas un pour racheter l’autre ?
(…) Mais quel destin pour ce centaure si bon…
dévoreurs de viande crue, les Centaures
sont toujours prêts à se battre, armés d’un arc
ou d’une massue, ou à enlever les femmes
de leurs demi-frères, les Lapithes.
Un palmarès pour ce créatures moitié homme moitié cheval,
qui fait froid dans le dos,
surtout si l’on sait qu’ils sont immortels !
Il vaut mieux ne pas s’aventurer dans les grottes
et les forêts du mont Pélion où ils habitent.
Alors, pas un pour racheter l’autre ?
Si, Chiron ! C’est le meilleur des Centaures,
le plus sage et le plus généreux.
le plus sage et le plus généreux.
Il est né d’une d’une étrange histoire d’amour.
Son père, Cronos, s’était épris en secret de
la belle Phylira, fille de l’Océan.
la belle Phylira, fille de l’Océan.
Mais un jour, Rhéa, la femme de Cronos, les surprit enlacés.
Pour fuir sa colère, Cronos se métamorphosa aussitôt
en cheval et Phylira en jument.
en cheval et Phylira en jument.
De leur étreinte amoureuse naquit Chiron.
On raconte qu’Appollon,
dieu de la lumière et des arts,
dieu de la lumière et des arts,
lui apprit à tirer à l’arc, à soigner les blessures
en lui révélant les secrets des herbes qui guérissent,
mais aussi à jouer de la lyre.
en lui révélant les secrets des herbes qui guérissent,
mais aussi à jouer de la lyre.
Sa soeur jumelle, la redoutable Artémis
- pas un fauve ne lui échappait -
montra à Chiron comment chasser
et devenir un vrai guerrier.
- pas un fauve ne lui échappait -
montra à Chiron comment chasser
et devenir un vrai guerrier.
Chiron ne ressemblait vraiment pas
aux autres Centaures, et il fut vite célèbre
auprès des héros. Tous voulaient l’avoir pour maître.
aux autres Centaures, et il fut vite célèbre
auprès des héros. Tous voulaient l’avoir pour maître.
Le roi Pélée, qu’il avait autrefois sauvé des mains de
ces monstres déchaînés, lui confia son fils, Achille.
(…) Mais quel destin pour ce centaure si bon…
Un jour, il fut blessé accidentellement par Hercule
lors d’un combat contre les Centaures.
Une flèche empoisonnée lui transperça le genou.
Chiron souffrait horriblement, jour et nuit,
à tel point qu’il supplia les dieux
à tel point qu’il supplia les dieux
de le laisser mourir.
(…) Prométhée, ému par le sort du centaure,
(…) Prométhée, ému par le sort du centaure,
accepta de devenir immortel à sa place.
(…) Et pour que tout le monde se souvienne de Chiron,
Zeus, le dieu des dieux, envoya son centaure préféré
rejoindre les étoiles.
Les soirs d’été, si vous levez les yeux,
rejoindre les étoiles.
Les soirs d’été, si vous levez les yeux,
vous l’apercevrez parmi les constellations.
Celle du Sagittaire qui brille dans la nuit,
c’est lui."
c’est lui."
Un extrait appréciable (et un autre ici) du livre de jeunesse Les Animaux de la Mythologie qui, dans son ensemble, ne m'a cependant pas convaincu.
Regrouper les animaux a priori communs, fantastiques ou monstrueux, emblématiques de la mythologie grecque (et seulement celle-là, comme ne l’indique pas le titre), par ordre alphabétique, relevait pourtant d’une bonne idée. Il est toujours bon d’avoir une référence pour nous rappeler l’identité ou l’origine des Centaures, d’Empusa, du Griffon, de la Méduse, du Minotaure, de Pégase, du Sphynx…
Regrouper les animaux a priori communs, fantastiques ou monstrueux, emblématiques de la mythologie grecque (et seulement celle-là, comme ne l’indique pas le titre), par ordre alphabétique, relevait pourtant d’une bonne idée. Il est toujours bon d’avoir une référence pour nous rappeler l’identité ou l’origine des Centaures, d’Empusa, du Griffon, de la Méduse, du Minotaure, de Pégase, du Sphynx…
Malheureusement, le texte peine à se montrer synthétique et clair à plusieurs reprises. A la défense de Martine Lafon, on admettra que la tâche est ardue, tant les légendes regorgent de détails, parfois importants. Mais les formulations également auraient mérité un suivi éditorial plus poussé de l'équipe Flammarion, pour être plus fluides ou exemptes de mots redondants. Un concept à garder, mais à améliorer, aussi sur le plan graphique.
Les illustrations numériques aux traits et aplats noirs, rouges et turquoise de Fred Sochard s'inspirent un peu des représentations figées et à la gamme chromatique limitée qu'on peut trouver sur des poteries ou mosaïques antiques, mais en en ôtant le charme et en ne compensant pas en inventivité. L'attrait de ces dessins semble surtout insuffisant pour une édition au grand format.
Chronique par PJ