Editeur : Père Castor
Hommage
à Max et les Maximonstres, cet album parle aussi de l'imagination débordante
d'un gamin au costume de lapin, et de sa rencontre avec les créatures de son
imaginaire. Pas étonnant : le papa de Petit Louis vient de lui lire une
histoire de monstres avant de dormir. Même s'il n'a pas peur (pas du tout), il
n'arrive pas à fermer l'œil. Jusqu'au moment où un ogre, un troll, une sorcière
et un loup viennent lui rendre visite, tous de cris et de dents. Mais Petit
Louis, non, il n'a même pas peur... Voilà les monstres déconfits, se sentant
perdus et inutiles. Mais c'est sans compter la générosité de Petit Louis, qui
décide de faire semblant d'être terrorisé et d'appeler son papa... pour un
dernier bisou du soir.
Décor
d'une chambre à coucher où seul le lit et les ombres comptent, c'est là que se
déroule le défilé des symboles de la peur enfantine. Autre façon de détourner
les inquiétudes face aux vilaines bestioles qui pourraient s'y cacher :
finalement, les monstres, ce n'est pas si compliqué à comprendre. On pense
aussi à la référence Pixar de Monstres et Compagnie. Pas d'une grande originalité
donc, mais l'ensemble est amusant.
Chronique par Virginie