Editeur : Glénat
(Pour "public averti")
Voici un second recueil d’histoires courtes et autres illustrations en continu, tantôt en couleur, tantôt en noir et blanc, signées par Manara, grand dessinateur bien connu et admiré des connaisseurs pour ses romans graphiques Giuseppe Bergman* et devenu superstar de la bande dessinée érotique grâce à ses volumes du Déclic et du Parfum de l'invisible.
Il y a, dans Envoûtantes chimères, de quoi satisfaire les fans habitués et inconditionnels de Manara... mais de quoi laisser les autres lecteurs sur leur faim surtout.
Il y a, dans Envoûtantes chimères, de quoi satisfaire les fans habitués et inconditionnels de Manara... mais de quoi laisser les autres lecteurs sur leur faim surtout.
Malgré quelques belles idées, comme la danse du violoniste et la jeune fille (déjà parue aux Humanos, dans l’album collectif Après le mur, 1990) ou cette fresque “ligne du temps” (parue en 1999 dans l’Echo des Savanes étalée ici sur pas moins de 26 pages !), on ne trouvera pas dans la présente compilation d’histoires vraiment dignes d’un grand intérêt.
Tout au plus quelques planches anecdotiques en hommage à Corto Maltese d’Hugo Pratt, à Asterix d’Uderzo et Goscinny, Barbarella de Jean-Claude Forest ou à Salomé telle que décrite dans la pièce d’Oscar Wilde. Et puis quelques séquences érotiques, souvent peu inspirées, mais toujours si divinement dessinées.
Chronique par Joachim
* Toutes nos chroniques à propos d'ouvrages de Manara :