Editeur : Père Castor
(Dès 5 ANS)
Nasreddine, simple fils de marchand est un petit bonhomme exceptionnel, qui apprend, au fil de ses (més)aventures, déjà beaucoup de sagesse.
Un matin, Nasreddine s'en va seul au marché, car son père s’est foulé la cheville. Arrivé sur place, il s'installe sur un tapis et vante les qualités de ses produits. Mais pendant ce temps, son âne lui est dérobé.
Nasreddine ne se laissera pas désarçonner : juché sur un escabeau, l’enfant usera de son talent de conteur et inventera une histoire à faire frémir la foule rassemblée… et à culpabiliser le voleur !
Nasreddine ne se laissera pas désarçonner : juché sur un escabeau, l’enfant usera de son talent de conteur et inventera une histoire à faire frémir la foule rassemblée… et à culpabiliser le voleur !
La moralité de ce conte arabe (traditionnel mais réadapté par Odile Weulersse) est multiple : tout d’abord il montre qu’il ne faut pas se décourager ; il apprend ensuite que la ruse, et même un petit mensonge, utilisés à bon escient, peuvent parfois s’avérer bien utiles ; et puis finalement que les fils peuvent dépasser les pères.
Les illustrations de Rébecca Dautremer sont très belles, comme d’habitude, dosant tons chauds (ocres, bruns, rouges, vieux rose) et une tonalité de bleu-turquoise.
Même si l’album est lisible indépendamment, il existe un premier volume (encore meilleur, à mon sens) mettant en scène le jeune protagoniste et tout simplement intitulé Nasreddine. La moralité de ce livre-là est qu’il est impossible de plaire à tout le monde et qu’il vaut nettement mieux mener sa vie avec bon sens, sans se soucier des sarcasmes d'autrui.
Indispensable.
Indispensable.
Chronique par PJ
P.S.: Si vous aimez, lisez aussi notre chronique
à propos de La sieste de Moussa.
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