Auteurs : Bradbury & Hamilton
Editeur : Casterman
Voici une adaptation BD du célèbre roman de Ray Bradbury, Fahrenheit 451. Une adaptation qu’on ne sait trop dire si elle colle parfaitement au sujet ou si elle s’en éloigne.
En effet, nous sommes graphiquement dans un univers impersonnel, hermétique, suggéré, où les couleurs froides alternent avec les tons plus chauds. Même s’il faut bien reconnaître que c’est le terne qui prédomine dans la gamme chromatique de ce roman graphique.
Faut-il rappeler que ce récit « d’anticipation », paru en 1953, décrit un monde où les pompiers ne sont plus formés à éteindre les incendies mais bien à les initier. Leur rôle étant de brûler les livres, objets défendus et redoutés car poussant les humains, désaffectisés et consommateurs, au sens critique et la réflexion existentielle. L’histoire tourne autour de Montag, un pompier qui rencontre une jeune fille « à part » qui, l’espace d’une balade, lui apprend à regarder, à être curieux et à se poser des questions sur le sens réel de sa vie.
Retrouver dans ce format le roman de Bradbury lui donne un autre cachet mais de là à en faire une adaptation originale et indispensable, on n’y est pas vraiment. On apprécie la fidélité, on ne sent pas de réelle appropriation du sujet par Tim Hamilton, mais il y a derrière la sobriété des dessins le sentiment d’un respect non négligeable envers l’auteur.
Reste aussi, bien sûr, la cause défendue par ce récit, cette prise de conscience qui n’a pas pris une ride et s’applique totalement à notre société d’aujourd’hui, sur-consommatrice et abrutie par les médias et les pubs…
En effet, nous sommes graphiquement dans un univers impersonnel, hermétique, suggéré, où les couleurs froides alternent avec les tons plus chauds. Même s’il faut bien reconnaître que c’est le terne qui prédomine dans la gamme chromatique de ce roman graphique.
Faut-il rappeler que ce récit « d’anticipation », paru en 1953, décrit un monde où les pompiers ne sont plus formés à éteindre les incendies mais bien à les initier. Leur rôle étant de brûler les livres, objets défendus et redoutés car poussant les humains, désaffectisés et consommateurs, au sens critique et la réflexion existentielle. L’histoire tourne autour de Montag, un pompier qui rencontre une jeune fille « à part » qui, l’espace d’une balade, lui apprend à regarder, à être curieux et à se poser des questions sur le sens réel de sa vie.
Retrouver dans ce format le roman de Bradbury lui donne un autre cachet mais de là à en faire une adaptation originale et indispensable, on n’y est pas vraiment. On apprécie la fidélité, on ne sent pas de réelle appropriation du sujet par Tim Hamilton, mais il y a derrière la sobriété des dessins le sentiment d’un respect non négligeable envers l’auteur.
Reste aussi, bien sûr, la cause défendue par ce récit, cette prise de conscience qui n’a pas pris une ride et s’applique totalement à notre société d’aujourd’hui, sur-consommatrice et abrutie par les médias et les pubs…
Chronique par Virginie