Auteurs : Gazzotti et Vehlmann
Editeur : Dupuis
(A lire dès 10 ANS)
Les lecteurs sont de moins en moins enclins à s’engager à l’aveuglette dans des séries à rallonges, les récits pouvant souvent s'avérer décevants en cours de route. Les éditeurs en ont pris bonne note et, après avoir convié leurs as du marketing, ont adopté le terme "cycles" pour regagner la confiance du bédéphile en lui garantissant un dénouement au bout d'un nombre de tomes limité.
Puis, surfant sur la vague des séries TV anglo-saxonnes en vogue, les "cycles" furent souvent rebaptisés "saisons". Et comme les "saisons" desdites séries filmées (Desperate Housewives, Lost, etc.) ne présentaient pas forcément une fin mais seulement une quantité d’épisodes prédéfinis pour en faire des coffrets DVD, la BD emboîta le pas.
On se retrouve donc avec des séries découpées en "cycles" - qui n’en ont plus que le nom - afin de pouvoir rassembler un certain nombre de tomes sous formes de futures "intégrales" - qui n’en ont plus que le nom également.
Malgré la confiance qu’on peut accorder au scénariste Vehlmann et le dessin impeccable de Gazzotti, j’ai refermé Au cœur du Maelström avec le désagréable sentiment d’avoir été eu : ce 5e tome se termine sur une révélation qui n'est pas des plus originales et un suspense tout aussi – si pas plus – insoutenable qu’à la fin des livres précédents.
Depuis ses débuts, la série Seuls joue au yoyo entre des idées plus convenues et des rebondissements plus surprenants et jubilatoires... mais à présent, on serait bien en droit de se poser la question si toute cette mise en place valait bien cinq tomes et si un dénouement satisfaisant arrivera bel et bien à la fin du "cycle" suivant.
Pour ceux qui ne sont pas encore familiers avec l’histoire de Seuls, je vous recommande de lire notre chronique à propos du tome 2*. En dire davantage serait trop dévoiler de l’intrigue.
Puis, surfant sur la vague des séries TV anglo-saxonnes en vogue, les "cycles" furent souvent rebaptisés "saisons". Et comme les "saisons" desdites séries filmées (Desperate Housewives, Lost, etc.) ne présentaient pas forcément une fin mais seulement une quantité d’épisodes prédéfinis pour en faire des coffrets DVD, la BD emboîta le pas.
On se retrouve donc avec des séries découpées en "cycles" - qui n’en ont plus que le nom - afin de pouvoir rassembler un certain nombre de tomes sous formes de futures "intégrales" - qui n’en ont plus que le nom également.
Malgré la confiance qu’on peut accorder au scénariste Vehlmann et le dessin impeccable de Gazzotti, j’ai refermé Au cœur du Maelström avec le désagréable sentiment d’avoir été eu : ce 5e tome se termine sur une révélation qui n'est pas des plus originales et un suspense tout aussi – si pas plus – insoutenable qu’à la fin des livres précédents.
Depuis ses débuts, la série Seuls joue au yoyo entre des idées plus convenues et des rebondissements plus surprenants et jubilatoires... mais à présent, on serait bien en droit de se poser la question si toute cette mise en place valait bien cinq tomes et si un dénouement satisfaisant arrivera bel et bien à la fin du "cycle" suivant.
Pour ceux qui ne sont pas encore familiers avec l’histoire de Seuls, je vous recommande de lire notre chronique à propos du tome 2*. En dire davantage serait trop dévoiler de l’intrigue.