Auteurs : Bonet, Munuera
Editeur : Dargaud
Au début du XXe siècle, un village espagnol isolé semble propice à l’entretien des superstitions et à l’émergence de surnaturel.
Tout commence par des conflits entre des enfants/adolescents autour desquels semblent planer de sombres auspices. Poursuivie en pleine forêt avec son petit frère par la bande de voyous menés par Rufo, la jeune et jolie Artémis fait confiance à la lune pour lui indiquer un lieu où se réfugier. Les signes la mènent à la Tour du Fou, un endroit de bien funeste réputation où personne n’ose jamais mettre les pieds.
Après quelques aventures de Spirou et Fantasio (sur scenarii de Morvan) très critiquées, Jose Luis Munuera revient à un style dépouillé de petits détails et de couleurs… et ça lui réussit extrêmement bien. Cette simplicité, certains changements de trait au sein d’une même planche, ou encore certaines physionomies moins maitrisées (celle de Brindille adulte est variable) m’ont d’abord laissé croire que ce projet était antérieur, mais il n’en est rien.
Les planches, majoritairement au lavis noir et blanc, sont attrayantes et agréables à lire. En seconde partie de récit, certains clairs-obscurs teintés de rouge ne sont pas sans rappeler Sambre (d’Yslaire et Balac) ou Zoo (de Frank et Bonifay), dont l’influence semble aussi perceptible dans certains découpages atmosphériques ou dans la physionomie d’Artemis.
Le récit tragique de ce Signe de la Lune est très classique mais passionnant… jusqu’au dénouement malheureusement trop convenu pour que je sois totalement sous le charme. Mais il s’en est fallu de peu. Les auteurs semblent avoir émis le souhait de développer d’autres récits de ce type. C’est une bonne nouvelle, surtout si Enrique Bonet parvient à faire mieux.
Editeur : Dargaud
Au début du XXe siècle, un village espagnol isolé semble propice à l’entretien des superstitions et à l’émergence de surnaturel.
Tout commence par des conflits entre des enfants/adolescents autour desquels semblent planer de sombres auspices. Poursuivie en pleine forêt avec son petit frère par la bande de voyous menés par Rufo, la jeune et jolie Artémis fait confiance à la lune pour lui indiquer un lieu où se réfugier. Les signes la mènent à la Tour du Fou, un endroit de bien funeste réputation où personne n’ose jamais mettre les pieds.
Après quelques aventures de Spirou et Fantasio (sur scenarii de Morvan) très critiquées, Jose Luis Munuera revient à un style dépouillé de petits détails et de couleurs… et ça lui réussit extrêmement bien. Cette simplicité, certains changements de trait au sein d’une même planche, ou encore certaines physionomies moins maitrisées (celle de Brindille adulte est variable) m’ont d’abord laissé croire que ce projet était antérieur, mais il n’en est rien.
Les planches, majoritairement au lavis noir et blanc, sont attrayantes et agréables à lire. En seconde partie de récit, certains clairs-obscurs teintés de rouge ne sont pas sans rappeler Sambre (d’Yslaire et Balac) ou Zoo (de Frank et Bonifay), dont l’influence semble aussi perceptible dans certains découpages atmosphériques ou dans la physionomie d’Artemis.
Le récit tragique de ce Signe de la Lune est très classique mais passionnant… jusqu’au dénouement malheureusement trop convenu pour que je sois totalement sous le charme. Mais il s’en est fallu de peu. Les auteurs semblent avoir émis le souhait de développer d’autres récits de ce type. C’est une bonne nouvelle, surtout si Enrique Bonet parvient à faire mieux.
Chronique par Jean Alinea