Auteur : Eric Allard
Editeur : Editions du Cygne
Il n’y aurait pas d’interligne que ce serait le même. Il n’y aurait pas d’espace non plus, juste un écoulement de mots. Faisant brûler le moteur qui les pousse à sortir.
Les textes qui composent Les corbeaux brûlés forment un volcan d’états, une atmosphère à la fois hostile, fascinante, inspirée, où les images n’ont jamais peur de frôler la folie, voire, qui sait, de s’y plonger vraiment.
On est loin de la narrative poésie laissant là ses états d’âme. C’est de l’écrit à l’état brut, tentant sans cesse de se transcender au moyen d’une fantasmagorie forte, charnelle, rude.
Tout est vrai, tout est imaginé. Tout est réaliste, tout est illusion visionnaire. Ne pas chercher à comprendre, juste s’imprégner, se laisser porter par la barque, qu’elle traverse le Styx ou nous mène là où elle veut. Peu importe : le paysage est abrupt et grisant. Il fait noir et il y a de la lumière.
"Des chiffres sur ta peau laissés au matin pour dénombrer les songes… Un homme tombe dans tes bras. Deux bras comme des ailes et le trois de ton toit pour triturer la lune à gauche. Quatre cartes pour te jouer une mélodie de cordes. Cinq cordes à linge où pendre les étoiles. Six lunes assassines."
"Beaucoup d’ombres t’ont vue monter dans la lumière. Puis la terre s’ouvrir et aspira un après l’autre tes pas. Je marchais derrière toi en martyr. (…) Blessé au coupant du paysage, je repliai mes veines dans le vallon d’un bras raviné de griffures."
A avaler avec beaucoup d’eau.
Editeur : Editions du Cygne
Il n’y aurait pas d’interligne que ce serait le même. Il n’y aurait pas d’espace non plus, juste un écoulement de mots. Faisant brûler le moteur qui les pousse à sortir.
Les textes qui composent Les corbeaux brûlés forment un volcan d’états, une atmosphère à la fois hostile, fascinante, inspirée, où les images n’ont jamais peur de frôler la folie, voire, qui sait, de s’y plonger vraiment.
On est loin de la narrative poésie laissant là ses états d’âme. C’est de l’écrit à l’état brut, tentant sans cesse de se transcender au moyen d’une fantasmagorie forte, charnelle, rude.
Tout est vrai, tout est imaginé. Tout est réaliste, tout est illusion visionnaire. Ne pas chercher à comprendre, juste s’imprégner, se laisser porter par la barque, qu’elle traverse le Styx ou nous mène là où elle veut. Peu importe : le paysage est abrupt et grisant. Il fait noir et il y a de la lumière.
"Des chiffres sur ta peau laissés au matin pour dénombrer les songes… Un homme tombe dans tes bras. Deux bras comme des ailes et le trois de ton toit pour triturer la lune à gauche. Quatre cartes pour te jouer une mélodie de cordes. Cinq cordes à linge où pendre les étoiles. Six lunes assassines."
"Beaucoup d’ombres t’ont vue monter dans la lumière. Puis la terre s’ouvrir et aspira un après l’autre tes pas. Je marchais derrière toi en martyr. (…) Blessé au coupant du paysage, je repliai mes veines dans le vallon d’un bras raviné de griffures."
A avaler avec beaucoup d’eau.
Chronique par Virginie
NB : Eric Allard est également l’auteur d’un blog où se côtoient poésie, extraits de romans, récits en ligne, textes coups de cœur et individus de même. Un lieu de découverte et d'échange, où le lecteur a aussi ses mots à dire :
https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com
https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com