Auteur : Gérard de Cortanze
Editeur : Plon
Savoie, 1859, à l’approche de l’annexion française. Giovanni Gioberti, « créateur d’indigo » obsédé par les nuances du bleu, vit seul dans son château, une lugubre bâtisse à l’écart du monde. Son visage entièrement bleu fait de Gioberti un personnage énigmatique, toujours en retrait, peu communicatif.
Entre ses échanges avec son étrange cercle d’amis et associés, ses rencontres avec le fantomatique Cavalier Bleu — maître spirituel des « chasseurs » d’indigo —, les meurtres successifs auxquels Gioberti semble trop mystérieusement lié, l’histoire se trame avec fluidité mais dans une atmosphère obscure. Le réel et le rêve sont-ils interchangeables ?
On pourrait y croire… car, inévitablement, ils font partie de nous.
Gérard de Cortanze dresse ici, sur une toile historique et politique extrêmement bien tissée, le tableau de la quête intérieure d’un personnage déroutant, aux aspects antagonistes, toujours prêt à aller plus loin dans cette voie qui l’obsède, celle du bleu. Mais peut-être cette voie en cache-t-elle une autre, plus initiatique, plus proche de la réparation, de la rédemption…
Indigo est écrit dans un style fluide, où les sens et l’imagination sont nourris par les nuances de couleurs, d’odeurs, et même de textures. Mais est aussi un livre dur et cruel, tout autant que sensible et poétique.
Sombre et lumineux.
Editeur : Plon
Savoie, 1859, à l’approche de l’annexion française. Giovanni Gioberti, « créateur d’indigo » obsédé par les nuances du bleu, vit seul dans son château, une lugubre bâtisse à l’écart du monde. Son visage entièrement bleu fait de Gioberti un personnage énigmatique, toujours en retrait, peu communicatif.
Entre ses échanges avec son étrange cercle d’amis et associés, ses rencontres avec le fantomatique Cavalier Bleu — maître spirituel des « chasseurs » d’indigo —, les meurtres successifs auxquels Gioberti semble trop mystérieusement lié, l’histoire se trame avec fluidité mais dans une atmosphère obscure. Le réel et le rêve sont-ils interchangeables ?
On pourrait y croire… car, inévitablement, ils font partie de nous.
Gérard de Cortanze dresse ici, sur une toile historique et politique extrêmement bien tissée, le tableau de la quête intérieure d’un personnage déroutant, aux aspects antagonistes, toujours prêt à aller plus loin dans cette voie qui l’obsède, celle du bleu. Mais peut-être cette voie en cache-t-elle une autre, plus initiatique, plus proche de la réparation, de la rédemption…
Indigo est écrit dans un style fluide, où les sens et l’imagination sont nourris par les nuances de couleurs, d’odeurs, et même de textures. Mais est aussi un livre dur et cruel, tout autant que sensible et poétique.
Sombre et lumineux.
Chronique par Virginie