Editeur : Dupuis
Je retire ce que j’ai dit dans ma chronique du tome 1, où je laissais encore aux auteurs le bénéfice du doute : oui, il y a quand même ici de la récupération du phénomène Pirates des Caraïbes. Difficile de faire fi de l'apparition, dans ce second volume, de morts-vivants, toujours avides d’or et de vengeance.
Le scénario du Diable des sept mers s’avère finalement assez banal, insuffisamment captivant, avec de surcroît une structure trop compliquée pour ce qu’il a à raconter. Au point même quelquefois de faire perdre à Hermann une de ses grandes forces : la fluidité de la narration.
Dans ce diptyque, le dessinateur semble avoir pris son pied à essayer une nouvelle palette de couleurs, plus vive. On aurait aimé qu'à ce très beau travail s’adjoigne une variation dans les trognes et expressions - caricaturalement hermanniennes - des personnages principaux. Leurs visages semblent souvent délavés, comme usés par la répétition de tics graphiques.
Il est difficile de dire ça face à un talent pareil, des planches pareilles, mais... : peut mieux faire.
Le scénario du Diable des sept mers s’avère finalement assez banal, insuffisamment captivant, avec de surcroît une structure trop compliquée pour ce qu’il a à raconter. Au point même quelquefois de faire perdre à Hermann une de ses grandes forces : la fluidité de la narration.
Dans ce diptyque, le dessinateur semble avoir pris son pied à essayer une nouvelle palette de couleurs, plus vive. On aurait aimé qu'à ce très beau travail s’adjoigne une variation dans les trognes et expressions - caricaturalement hermanniennes - des personnages principaux. Leurs visages semblent souvent délavés, comme usés par la répétition de tics graphiques.
Il est difficile de dire ça face à un talent pareil, des planches pareilles, mais... : peut mieux faire.