Auteurs : Henderson, Hostache & Salvaggio
Editeur : Les Humanoïdes Associés
Au coeur de l'Empire britannique, 
un complot diabolique dirigé, ô horreur, par un membre de la Chambre des Lords, vise à prendre le pouvoir en s'arrogeant le monopole d'une énergie nouvelle et de technologies androïdes. Fort heureusement, une ravissante blonde a fait dissidence du complot et entend bien, aidée d'une poignée de fidèles, sauver la planète. Quel sera le rôle de ce bel outsider, déchu de Scotland Yard ?...
Ce qu'on appelle communément la "série B" se caractérise généralement par le réagencement de clichés (serial killers, loups garous, pirates, complots diaboliques, etc.). Tout l'art consiste à faire oublier les idées originales, par exemple en changeant de média (transposer une idée prise dans un roman ou un film en BD, et vice versa). Quand on chipe des idées dans une ou plusieurs autres oeuvres du même média, on court le risque que l'emprunt devienne trop visible. Démonstration par Clockwerx, l'une de ces collaborations américano-françaises (parfois très réussies) développées par les Humanos. Les thèmes d'emprunt au manga sont beaucoup trop évidents : il s'agit d'un mélange de Steamboy (le manga d'animation de Katsuhiro Otomo, avec ses dérives technologiques dans un Londres victorien) et d'Apple Seed de Masamune Shirow (pour les exo-squelettes sous forme de scaphandres multiplicateurs de force). Ajoutez à cela des personnages unidimentionnels, un dessin techniquement brillant mais sans véritable originalité, et vous obtenez un premier tome (sur deux) aussi distrayant qu'oubliable.
un complot diabolique dirigé, ô horreur, par un membre de la Chambre des Lords, vise à prendre le pouvoir en s'arrogeant le monopole d'une énergie nouvelle et de technologies androïdes. Fort heureusement, une ravissante blonde a fait dissidence du complot et entend bien, aidée d'une poignée de fidèles, sauver la planète. Quel sera le rôle de ce bel outsider, déchu de Scotland Yard ?... Ce qu'on appelle communément la "série B" se caractérise généralement par le réagencement de clichés (serial killers, loups garous, pirates, complots diaboliques, etc.). Tout l'art consiste à faire oublier les idées originales, par exemple en changeant de média (transposer une idée prise dans un roman ou un film en BD, et vice versa). Quand on chipe des idées dans une ou plusieurs autres oeuvres du même média, on court le risque que l'emprunt devienne trop visible. Démonstration par Clockwerx, l'une de ces collaborations américano-françaises (parfois très réussies) développées par les Humanos. Les thèmes d'emprunt au manga sont beaucoup trop évidents : il s'agit d'un mélange de Steamboy (le manga d'animation de Katsuhiro Otomo, avec ses dérives technologiques dans un Londres victorien) et d'Apple Seed de Masamune Shirow (pour les exo-squelettes sous forme de scaphandres multiplicateurs de force). Ajoutez à cela des personnages unidimentionnels, un dessin techniquement brillant mais sans véritable originalité, et vous obtenez un premier tome (sur deux) aussi distrayant qu'oubliable.
Chronique par Geoffroy d'Ursel
