Auteurs : Berck & Goscinny
Editeur : Le Lombard
Une madeleine de Proust pour de nombreux lecteurs du Journal Tintin des années ‘60.
Strapontin est un simple chauffeur de taxi, pas bien malin, chétif mais courageux et (trop) serviable. Par des concours de circonstances rocambolesques, ses courses l’emmènent souvent au bout du monde (ici successivement l’Inde, l’Ecosse et le Texas). Plus regardant sur son grand cœur que sur son compteur, ce héros-là !
Le scénariste français René Goscinny n’atteignait pas encore dans les Strapontin l’inspiration géniale qu’il allait insuffler quelques années plus tard dans les Astérix ou plusieurs Lucky Luke, mais on y trouvait déjà le potentiel et les bases de son style : des personnages attachants, des dialogues pleins de sel et des récits rythmés ponctués de gags.
Et pour Edouard Berckmans, dit Berck, Strapontin marquait des débuts prometteurs. Même s’il ne bénéficiera pas de la même renommée que plusieurs confrères, son graphisme efficace allait en faire un des grands de l’école belge. On lui doit notamment les séries Rataplan (avec Yves Duval), Lou (en auteur complet), et - la plus connue - Sammy (sur scenarii de Cauvin).
Le présent recueil regroupe Strapontin et le tigre vert, Strapontin et le monstre du Loch Ness et La ruée vers l’ivoire. Sa lecture possède tout le charme d’une BD familiale « vintage ». Même la maquette de cette collection Millésimes Lombard reprend des caractéristiques appréciables de certaines publications d’époque liées au Journal Tintin : cartonnage, dos toilé ou encore quatrième de couverture multi-héros… un luxe dont Strapontin n’avait jusqu’à présent toutefois jamais bénéficié : ses albums d’origine étaient brochés (couvertures souples).
Editeur : Le Lombard
Une madeleine de Proust pour de nombreux lecteurs du Journal Tintin des années ‘60.
Strapontin est un simple chauffeur de taxi, pas bien malin, chétif mais courageux et (trop) serviable. Par des concours de circonstances rocambolesques, ses courses l’emmènent souvent au bout du monde (ici successivement l’Inde, l’Ecosse et le Texas). Plus regardant sur son grand cœur que sur son compteur, ce héros-là !
Le scénariste français René Goscinny n’atteignait pas encore dans les Strapontin l’inspiration géniale qu’il allait insuffler quelques années plus tard dans les Astérix ou plusieurs Lucky Luke, mais on y trouvait déjà le potentiel et les bases de son style : des personnages attachants, des dialogues pleins de sel et des récits rythmés ponctués de gags.
Et pour Edouard Berckmans, dit Berck, Strapontin marquait des débuts prometteurs. Même s’il ne bénéficiera pas de la même renommée que plusieurs confrères, son graphisme efficace allait en faire un des grands de l’école belge. On lui doit notamment les séries Rataplan (avec Yves Duval), Lou (en auteur complet), et - la plus connue - Sammy (sur scenarii de Cauvin).
Le présent recueil regroupe Strapontin et le tigre vert, Strapontin et le monstre du Loch Ness et La ruée vers l’ivoire. Sa lecture possède tout le charme d’une BD familiale « vintage ». Même la maquette de cette collection Millésimes Lombard reprend des caractéristiques appréciables de certaines publications d’époque liées au Journal Tintin : cartonnage, dos toilé ou encore quatrième de couverture multi-héros… un luxe dont Strapontin n’avait jusqu’à présent toutefois jamais bénéficié : ses albums d’origine étaient brochés (couvertures souples).
Chronique par PJ