Auteur : David Foenkinos
Editeur : Flammarion
A une époque où Internet est devenu l’outil par excellence des célibataires modernes décidés à ne plus le rester, les agences matrimoniales n’ont plus vraiment la cote.
Michel et Sylvie sont les employés désœuvrés de l’une d’entre elles, employés atterrés par le licenciement de leur collègue. Célibataires eux-mêmes, ils ont jusque là mis leur mission d’assembler les cœurs au centre même de leurs préoccupations. Au point de ne pas appliquer leurs conseils à eux-mêmes. Tous ces changements sont propices aux remises en questions, à parler amour, à vouloir prendre un nouveau départ, à se rapprocher, surtout.
Avec un ton toujours aux limites de l’absurde (comme l’est la vie parfois), David Foenkinos aborde un sujet "d’actualité" et aussi la fragilité de cette définition qu’on donne à l’amour aujourd’hui.
Après sept romans, David Foenkinos se lance pour la première fois dans le théâtre avec Célibataires (mise en scène par Anouche Setbon, la comédie s’est produite pour la première fois ce 19 septembre 2008 au Studio des Champs-Elysées avec Catherine Jacob et Christian Charmetant).
On connaît la plume pétillante et la tendre ironie du romancier, dont le regard sur la nature humaine (en commençant par la sienne propre) n’a jamais manqué de piquant, de légèreté non plus. Force et à la fois faiblesse ? On aurait tendance à le croire avec cette pièce qui m’a parue plus lisse et moins originale que ce à quoi David Foenkinos nous avait habitués. Des dialogues un peu attendus, malgré quelques échanges décalés qui amènent le sourire. On passe du creux au touchant, sans jamais basculer vers l’un ou l’autre totalement, ce qui nous laisse flotter entre deux eaux tout du long, incertain et dubitatif.
Peut-être que la "mise en vie" de la comédie lui donne la consistance dont elle manque à la lecture ? Après tout, une pièce est avant tout faite pour ça…
Editeur : Flammarion
(Théâtre - 141 p.)
Michel et Sylvie sont les employés désœuvrés de l’une d’entre elles, employés atterrés par le licenciement de leur collègue. Célibataires eux-mêmes, ils ont jusque là mis leur mission d’assembler les cœurs au centre même de leurs préoccupations. Au point de ne pas appliquer leurs conseils à eux-mêmes. Tous ces changements sont propices aux remises en questions, à parler amour, à vouloir prendre un nouveau départ, à se rapprocher, surtout.
Avec un ton toujours aux limites de l’absurde (comme l’est la vie parfois), David Foenkinos aborde un sujet "d’actualité" et aussi la fragilité de cette définition qu’on donne à l’amour aujourd’hui.
Après sept romans, David Foenkinos se lance pour la première fois dans le théâtre avec Célibataires (mise en scène par Anouche Setbon, la comédie s’est produite pour la première fois ce 19 septembre 2008 au Studio des Champs-Elysées avec Catherine Jacob et Christian Charmetant).
On connaît la plume pétillante et la tendre ironie du romancier, dont le regard sur la nature humaine (en commençant par la sienne propre) n’a jamais manqué de piquant, de légèreté non plus. Force et à la fois faiblesse ? On aurait tendance à le croire avec cette pièce qui m’a parue plus lisse et moins originale que ce à quoi David Foenkinos nous avait habitués. Des dialogues un peu attendus, malgré quelques échanges décalés qui amènent le sourire. On passe du creux au touchant, sans jamais basculer vers l’un ou l’autre totalement, ce qui nous laisse flotter entre deux eaux tout du long, incertain et dubitatif.
Peut-être que la "mise en vie" de la comédie lui donne la consistance dont elle manque à la lecture ? Après tout, une pièce est avant tout faite pour ça…
Chronique par Virginie
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