Auteurs : David B. et Micol
Editeur : Futuropolis
Il y a des jours où tous les ingrédients sont réunis, et où la sauce n’a pas le goût qu’on en attendait. C’est le cas de ce premier tome de Terre de feu. Deux auteurs qui n’ont plus rien à prouver, et un album qui peine à accrocher l’intérêt.
On retrouve pourtant ici des thèmes chers à David B.*: sauvagerie humaine baignée de mysticisme délirant, le tout dans un lieu et une époque où les civilisations se dissolvent dans une violence vaguement habillée de culture. On retrouve également le graphisme sombre et évocateur de Hugues Micol, qu’on avait savouré dans Chiquito la Muerte et Les Contes du septième Souffle.
Mais voilà, le regard et l’esprit glissent sur l’album sans se focaliser. Le dessin sépia n’accroche pas le regard qui erre d’une case à l’autre. Même sensation côté scénario : on voit peu d’intérêt à chercher les différences entre les diverses folies meurtrières qui agitent des protagonistes dont aucun ne sort véritablement du lot.
Bon, ceci n’est jamais qu’un premier tome. On se souvient des aventures de Hiram Lowatt et Placido, dans lesquelles David B. scénariste avait laissé le dessin à Christophe Blain. Le premier tome, La révolte d’Hop-Frog, d’un fantastique outrancier (à mon goût), en inadéquation avec le dessin, n’était pas très convaincant. Les Ogres, second volume de la série, était en revanche proche de la perfection.
Donc la Terre de feu pourrait bien par la suite, qui sait, nous réserver de bonnes surprises.
On retrouve pourtant ici des thèmes chers à David B.*: sauvagerie humaine baignée de mysticisme délirant, le tout dans un lieu et une époque où les civilisations se dissolvent dans une violence vaguement habillée de culture. On retrouve également le graphisme sombre et évocateur de Hugues Micol, qu’on avait savouré dans Chiquito la Muerte et Les Contes du septième Souffle.
Mais voilà, le regard et l’esprit glissent sur l’album sans se focaliser. Le dessin sépia n’accroche pas le regard qui erre d’une case à l’autre. Même sensation côté scénario : on voit peu d’intérêt à chercher les différences entre les diverses folies meurtrières qui agitent des protagonistes dont aucun ne sort véritablement du lot.
Bon, ceci n’est jamais qu’un premier tome. On se souvient des aventures de Hiram Lowatt et Placido, dans lesquelles David B. scénariste avait laissé le dessin à Christophe Blain. Le premier tome, La révolte d’Hop-Frog, d’un fantastique outrancier (à mon goût), en inadéquation avec le dessin, n’était pas très convaincant. Les Ogres, second volume de la série, était en revanche proche de la perfection.
Donc la Terre de feu pourrait bien par la suite, qui sait, nous réserver de bonnes surprises.
Chronique par Geoffroy d'Ursel
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